Thierry Breton, patron de France Télécom, a présenté le plan de sauvetage de l’entreprise, fortement axé sur la filiale mobile de groupe.

Un des opérateurs les plus endettés d’Europe se prépare à vivre des années assez difficiles. En effet, Thierry Breton, fraîchement promu à la tête de France Télécom, a promis d’alléger la dette du groupe de 15 milliards d’euros pour 2005. Fatalement, le premier secteur touché est celui de la téléphonie mobile. Il est d’abord question de repenser les investissements UMTS afin qu’ils soient mieux répartis dans le temps. En clair, le lancement de la téléphonie mobile de troisième génération devra encore attendre… longtemps. Ensuite, qui dit économies, dit également sacrifices dans le personnel. La force de travail va être amoindrie de 2.000 unités. Mais qu’en est-il au niveau belge, où le groupe Orange est présent via Mobistar ?

Fort heureusement, Mobistar, souvent surnommé le bon élève du groupe, avait déjà pris toutes les dispositions afin de prévenir la crise des télécoms. Ainsi, une centaine de personnes ont déjà quitté l’entreprise, sans pour autant avoir recours à un licenciement massif. La réduction des coûts est présente dans chaque secteur de l’entreprise depuis longtemps, y compris dans le développement de l’UMTS. Une mesure qui permet aujourd’hui à Mobistar d’éviter à nouveau de se serrer la ceinture.