Après avoir évité une mise en liquidation, le troisième opérateur du pays propose une nouvelle solution pour rester compétitif et garder sa place en Belgique.

Au début de l’été 2003, BASE attaquait Proximus pour abus de position dominante. En novembre, la contre-attaque a été particulièrement violente puisque le leader belge n’a rien demandé de moins que de mettre BASE en liquidation en expliquant que l’opérateur était en dessous du niveau critique d’actifs nécessaires pour continuer son activité. L’argument est rapidement devenu obsolète. KPN a décidé, un peu avant la fin de l’année, de renflouer les caisses de BASE à hauteur de 600 millions d’euros afin d’épurer ses dettes. Ce montant correspond au préjudice dont BASE pense avoir été victime. Sans cette intervention de KPN, il n’y aurait, à présent, plus que deux opérateurs en Belgique.

La situation reste tout de même assez critique. C’est pourquoi BASE a décidé de se concentrer exclusivement sur son métier principal et de sous-traiter tout ce qui n’était pas en rapport avec ce métier. En d’autres termes, cela pourrait coûter 200 emplois hors des 930 actuellement maintenus par l’opérateur. BASE espère également augmenter de façon significative le nombre de ses clients dans de brefs délais.

Source : Telecom Paper