Non seulement irrégulière, elle n’a été que très peu suivie. La direction déplore cette situation et demande au syndicat chrétien de clarifier ses exigences.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la direction de BASE n’est pas du tout contente du mouvement social en sein de l’entreprise. Après avoir garanti la qualité et la continuité des services du réseau, BASE s’attaque à l’appel à la grève qui n’aurait été que très peu suivi mais, pire, la procédure n’a pas été correctement effectuée. Ce qui rend, de fait, la grève illégale, au même titre que le blocage de l’entrée par des syndicalistes, la plupart, externes. Les autres formations syndicales (libérale et socialiste) n’ont pas suivi.

BASE déclare que cette situation ne fait que freiner les recherches concernant la meilleure solution possible pour les employés qui vont quitter l’opérateur. Pour rappel, BASE a décidé, le 15 mars dernier, de réorganiser la société en se concentrant exclusivement sur ses activités-clés. Cette nouvelle stratégie, qui doit voir BASE se détacher de 202 postes, est fortement critiquée par le syndicat chrétien. Néanmoins, les résultats obtenus par cette stratégie sont excellents et, pour le moment, l’opérateur tente de trouver des partenaires qui reprendraient les employés BASE pour effectuer le travail ainsi sous-traité.