Syndicats et direction sont parvenus à un accord. Le licenciement collectif, estimé aux alentours de 200 postes, débutera dans quelques semaines.

La restructuration de l’opérateur, qui abandonne sa stratégie dite \ »verticale\ » (qui consiste à faire tout soi-même), devrait permettre de faire d’importantes économies et de faire en sorte que la balance financière vire au vert. A cette fin, certaines tâches seront donc externalisées. Il ne s’agit pas d’une perte d’emploi brute mais tout de même d’un licenciement collectif. La loi Renault, d’application dans ce cas de figure, oblige BASE à informer et consulter ses employés. Les syndicats n’avaient pas été très satisfaits du déroulement des opérations et avaient entamé une procédure de grève qui n’avait pas altéré les services rendus au client.

Depuis lors, un accord a été établi entre les deux parties. Les employés qui sont la cible de cette restructuration seront rapidement informés et pourront discuter des modalités de départ. Les entretiens relatifs à l’obtention des contrats de sous-traitance sont en cours. BASE communiquera le nom des entreprises choisies lorsque les discussions seront cloturées.

BASE répète à nouveau que la nouvelle stratégie porte ses fruits avec des résultats dans la lignée des précédents, c’est-à-dire positifs. Les performances de l’opérateur seront rendues publiques le 9 août prochain.