Le troisième opérateur du pays s’engage dans la voie de la téléphonie de troisième génération à l’aide d’un investissement massif. Le réseau 2G sera considérablement amélioré.

De 70 à 120 millions d’euros. C’est le montant que Stan Miller a dévoilé au Tijd pour la construction et le développement du réseau 3G en 2005. Alors qu’il ne manque pas grand chose à Proximus pour proposer ses services UMTS au consommateur résidentiel, le constat au sein de la concurrence n’est pas particulièrement positif. Mobistar se dit toujours dans une phase de tests (confirmée par l’installation d’antennes 3G en région bruxelloise) et BASE ne fait que se plier aux exigences de la licence obtenue en débutant la construction de son réseau UMTS seulement l’année prochaine pour atteindre 30% de couverture en janvier 2006. Le réseau 3G de BASE sera mis en place par Ericsson.

Cette annonce intervient à un moment particulièrement bien choisi, le jour avant le lancement de BASE Pro, signifiant l’intensification des efforts en vue de se forger une place dans le secteur Business. Secteur qui avait été abandonné et dans lequel BASE fait pâle figure.

Au-delà de cet investissement massif et quelque peu tardif, BASE place 50 millions d’euros dans l’amélioration de son réseau GSM/GPRS. Pourtant, KPN s’était montré satisfait du niveau de couverture actuel et de la capacité importante du réseau. Le prochain objectif est peut-être d’atteindre le niveau de Proximus ?

Source : Telecom Paper