Le centre de Rixensart, et particulièrement l’artère commerciale, n’est plus couvert par un opérateur de téléphonie mobile. Les habitants ne voulaient pas d’antenne près de chez eux.

La guerre entre les opérateurs et les comités contre les antennes GSM (ou plutôt pour les antennes GSM chez le voisin) prend un tournant particulier en ce moment. Dans l’entitée urbaine de Rixensart, les habitants ont réussi, avec l’aide du Conseil d’Etat, à faire démonter le seul pylone qui permettait la couverture du centre, à caractère commercial, et les alentours de la gare. La bourgmestre Herzet, qui avait pris la décision de stopper la construction du pylone concerné, cherche aujourd’hui une solution face au mécontentement de la population qui aimerait pouvoir utiliser son téléphone de façon confortable dans la région. La population est donc divisée entre le groupe qui aimerait ne pas voir d’antennes GSM dans les environs et le groupe qui utilise le téléphone cellulaire comme outil de travail ou comme lien télécom principal. Cela démontre bien une attitude contradictoire au sein de la population qui n’aimerait pas voir d’antenne dans leur jardin mais qui voudrait une qualité de couverture optimale. Il s’agit de ce qu’on appelle communément l’attitude Nimby (not in my backyards).

Les opérateurs, eux, se frottent certainement les mains en pensant que l’ensemble des gens qui seront touchés par ce problème ne voudront certainement plus s’opposer à l’installation d’une nouvelle antenne. Dans ce cas précis, les trois opérateurs devraient s’installer sur le même futur pylone.

Source : Le Soir