Ce n’est une surprise pour personne : notre pays prend beaucoup de temps à adopter les nouvelles technologies mobiles. La nouvelle loi télécom pourrait partiellement résoudre la situation.

Une étude menué par GFK dans 17 pays européens, dont certains marchés de l’est comme la Pologne, la Russie et la Turquie, classe la Belgique en dernière position au niveau de la vitesse d’adoption des nouvelles technologies mobiles. Réalisée en novembre 2004, cette étude montre que, globalement, 17% des terminaux vendus en Europe possèdent un écran noir et blanc. Ce chiffre monte à 32% en Belgique. Les téléphones équipés de caméra ont représenté 53% des ventes en Europe contre 25% en Belgique. Pour le Bluetooth, 24% des appareils en sont pourvus pour seulement 11% en Belgique.

Fatalement, le responsable de cette lenteur n’est autre que le législateur qui ne permet pas les offres conjointes. Ce dernier planche actuellement sur un nouveau texte plus permissif en la matière. Néanmoins, et au contraire de nos voisins européens, la subsidiation des appareils sera fortement restreinte. Le texte de loi n’exprime pas de façon claire les nouvelles possibilités, il notifie simplement qu’il sera possible d’offrir plusieurs produits et/ou services à un prix réduit par rapport au prix de ces produits/services séparés. Il faudra justifier l’utilisation de cette nouvelle disposition légale. En d’autres termes, il sera nécessaire de prouver qu’un service a besoin d’un appareil spécifique pour y accéder. Nous y reviendrons lorsque la nouvelle loi sera publiée au Moniteur.