La perte des droits de rediffusion télévisuelle du foot belge a donné un bon coup de dopant aux intercommunales wallonnes qui vont vraisemblablement s’allier ou fusionner. La future entreprise cherche un partenaire.

Les câblos wallons ont décidé d’envisager une fusion ou, du moins, une association aussi forte que l’est Telenet au nord du pays afin de concurrence Belgacom sur les trois domaines d’activités clés de l’opérateur historique. En matière de télévision numérique, BeTV et Telenet vont devoir faire avec BelgacomTV. Par contre, pour les communications vocales et l’internet, Belgacom n’a pas de réelle concurrence en Wallonie. Certes, il existe des offres broadband via le câble mais il manque la puissance marketing et la possibilité d’investir à grande échelle. Uniformiser et moderniser les réseaux est un défi de taille pour les futurs associés. Mais cela permettra certainement d’accroître l’attractivité des offres.

Par contre, en téléphonie vocale, là où Telenet chatouille Belgacom, les câblos wallons n’ont pas encore pris pied. Et il est grand temps de se lancer. Afin d’accélérer ce développement et de proposer une offre compétitive, le Telenet du sud cherche le partenaire idéal. Trois opérateurs ont été contacté. Il s’agit de BASE, Mobistar et Telenet. Il est très difficile d’analyser de façon précise les atouts de chaque acteur mais il est bien clair qu’un accord avec Telenet donnerait une puissance nationale à la future alliance wallonne. Mobistar, qui met en place son offre ADSL, va bientôt proposer la télé sur GSM et pourrait peut-être fournir l’infrastructure permettant d’établir des communications vocales. L’opérateur mobile pourrait également fournir une connexion câblée à ses clients via le Telenet wallon. Le rôle de BASE est moins évident. L’opérateur ne peut fournir qu’une connexion mobile.

Ce dossier est à suivre de près, il risque d’évoluer très rapidement. Mais pour le moment, c’est encore le flou. On ne s’attend à rien de concret avant la rentrée.