Si les mesures techniques et juridiques sont prises à l’encontre du spam classique par e-mail, il faudra trouver une solution pour éduquer les clients des opérateurs mobiles afin qu’ils ne participent pas au phénomène du spam par SMS.

« si vous envoyez ce message à 12 personnes, vous recevrez 650 SMS gratuits ». Un exemple parmis tant d’autres de faux messages publicitaires qui circulent actuellement sur les réseaux mobiles belges. Mais contrairement au spam classique e-mail, où l’expéditeur est souvent inconnu et où le message est véhiculé de façon gratuite via des logiciels conçus à cet effet, le spam SMS, lui, vous arrive fréquemment via un proche ou une connaissance qui a préalablement reçu le message incriminé. Chaque client est donc un maillon de la chaîne permettant de faire circuler l’information.

Le travail pour combattre le spam e-mail est technique et juridique. Sur le SMS, un énorme travail éducatif doit être entrepris par l’ensemble des opérateurs. En effet, chaque client devra apprendre à faire la part des choses, à discerner les vraies promotions des fausses avec l’appui, bien entendu, de chaque opérateur. Et surtout, il faut absolument que le client hésite à répandre le spam SMS en le forçant à vérifier cette information.

L’objectif du spam SMS est un peu flou. Le géniteur d’un tel message n’y gagne rien. Les clients qui le diffusent perdent un peu d’argent chaque fois qu’ils transmettent le spam SMS. Les opérateurs encaissent tous ces sms mais doivent également assurer la surcharge au niveau du helpdesk. L’IBPT reste discret sur le sujet mais semble bien impuissant face à ce phénomène qui est pourtant loin d’être récent.