Les opérateurs mobiles virtuels détiennent une part non-négligeable du retour commercial réussi de BASE. Mais quel avenir pour eux face aux ténors du marché et aux nouvelles technologies ?

Ils sont 200.000 à avoir opté pour une offre d’un opérateur mobile virtuel. Ils représentent plus de 2% du marché global de la téléphonie mobile belge. Ces clients ont été souvent attirés par une offre construite pour eux. Des marchés de niche qui peuvent rapporter gros. Par exemple, Transatel exploite, avec bonheur, le secteur des transfrontaliers avec des abonnements multi-pays. Mais le plus imposant reste TMF, né d’une filiale de MTV, la chaîne musicale, et de BASE, troisième opérateur du pays. Il s’agissait de s’adresser aux étudiants néerlandophones avec une offre sms extraordinaire. Pari réussi !

Mais, à part peut-être RSC Mobile, les MVNO n’ont rien apporté d’autre qu’une nouvelle solution tarifaire. Faute d’une législation dopante, les télécoms mobiles belges alternatives restent exclusivement tournés vers la voix et le sms. Les MVNO ont donc de beaux jours devant eux. Aujourd’hui, ils sont tous tributaires des décisions techniques de BASE mais cela ne semble pas les déranger. En témoigne, le peu d’empressement de Mobistar et BASE pour lancer une quelconque offre 3G.