L’éditeur norvégien du célèbre navigateur Opera est très actif dans les solutions mobiles de navigation sur le web. Il revendique même l’augmentation de l’ARPU data de certains opérateurs.

Opera Software n’est pas en reste lorsqu’il s’agit de parler de ses produits mobiles. Outre la popularité et la qualité de la version pour Smartphones de son navigateur, l’intérêt se porte aujourd’hui sur la version Mini, celle qui s’embarque sur les téléphones Java. Autant dire que l’ensemble des appareils qui sont vendus aujourd’hui ont la possibilité d’utiliser ce logiciel.

Le principe est calqué sur un navigateur classique sauf qu’une technologie innovante permet d’affichager les sites web normaux sur l’écran d’un téléphone portable. En réalité, Opera Mini envoie ses requêtes sur les serveurs d’Opera qui se chargent de traiter le code source des sites visités afin de les rendre compatibles avec les GSM.

Néanmoins, il ne faut pas s’attendre à des miracles. Le Flash, les différents streamings et les autres technologies « lourdes » ne sont pas convertis et ne sont donc pas affichés.

Malgré cela, plus de deux millions de consommateurs se sont laissés tenter par Opera Mini. Ceux-ci consultent quotidiennement 4 millions de pages et chargent entre 38 et 76 Go de données. Ce qui fait dire à Opera que les opérateurs gagnent plus d’argent chaque jour grâce à Opera Mini. En effet, lorsqu’on sait le prix des forfaits data, on peut imaginer la manne d’argent récoltée. Chez BASE, l’utilisation d’Opera Mini est impossible. Chez Proximus (Mobile Internet), 50 cents la session de 100Ko ou 18,5 euros pour 10Mo. Chez Mobistar (Orange World), c’est 50 cents pour une session de 600Ko ou 6 euros pour 7,5 Mo.

Pour télécharger Opera Mini, il suffit de vous rendre sur « mini.opera.com » à l’aide votre téléphone portable.