Si le constructeur finlandais se contente de 34% de parts de marché au niveau mondial, en Belgique, cette donnée oscille aux alentours des 65%. L’objectif est de conserver cette position en améliorant, si possible, la marge opérationnelle.

Après un pic temporaire historique à 71% de parts de marché, Nokia s’installe cette année aux deux tiers des ventes de téléphones portables du pays. Les prévisions tablent sur une vente globale de 4,5 millions de GSM aux Belges. 3 millions d’entre eux auront opté pour une marque finlandaise. Le reste se partage principalement entre Samsung et Sony Ericsson, avec BenQ-Siemens et Motorola en point de mire. Nokia ne sent pas de pression pour mettre au point des campagnes marketing agressives tant que la concurrence n’est pas plus sévère. Néanmoins, la filiale belge est prête à répondre, surtout au niveau haut de gamme. Car, dans l’entrée de gamme, Nokia excelle.

Le prix de vente moyen d’un terminal Nokia est de 102 euros. Ce chiffre passe à 135 euros pour l’ensemble du marché. Cela signifie que les téléphones portables à bas prix sont les plus populaires dans le catalogue Nokia. Normal dans un marché non-subsidié. Le défi de Nokia est de faire progresser le client vers une étape plus avancée que le simple téléphone Voix/SMS, pour ensuite faire fonctionner ses services tels que le blogging mobile, la télévision, l’échange de vidéos, etc. Et c’est dans ce secteur que la concurrence réalise ses meilleurs résultats face au leader mondial.

Reste à espérer que les téléphones d’entrée de gamme vont progressivement embarquer plus de fonctionnalités afin de pousser les opérateurs à mettre sur le marché des services avancés plus accessibles.