Ce sont les dernières heures du comateux BenQ Siemens dont l’histoire avait débuté il y a deux ans avec la vente de la section mobile de Siemens, déficitaire, aux taïwanais BenQ. Siemens aura marqué la popularisation de la téléphonie mobile cellulaire avec des appareils innovants, de qualité, au design neutre, épuré et plaisant. Des téléphones solides mais pas assez simples à utiliser et pas assez sexy pour rivaliser avec les best-sellers de Nokia, Motorola et Ericsson de l’époque. La chute de Siemens aura lieu au début de ce siècle avec l’impossibilité de rendre la division mobile rentable et, avant tout, la faible réactivité face à l’évolution du marché. Le sort était relativement connu lorsque Siemens a vendu les clefs à BenQ. La survie n’a pas duré longtemps. 3.000 salariés sont désormais disponibles sur le marché de l’emploi. La garantie des appareils en circulation n’est, bien entendu, plus assurée. Par contre, côté réseau, les choses sont nettement plus réjouissantes. Siemens doit débuter ses activités commerciales dans la nouvelle entité formée avec Nokia.