Nokia est peut-être devenu le premier constructeur mondial de mobiles, mais, visiblement, les Français lui préfèrent Samsung. Pour la seconde année consécutive, le sud-coréen arrive en tête des ventes de portables dans l’Hexagone. Parts de marché 2006 : 24 %, soit 2,8 % de plus qu’en 2005. Le chiffre d’affaires est encore plus séduisant : il a progressé de 5,5 % en un an !

En 2006, Samsung a multiplié, à la « mode Nokia », le nombre de terminaux disponibles sur le marché, segmentant intelligement ses produits. Les entrées de gamme d’une part, les téléphones « fashion » grand public de l’autre (notamment sa gamme « ultra-plate »), le segment business enfin avec par exemple l’arrivée de l’utra-fin i320 sous Windows Mobile. Fins et légers, disposant d’un écran haute résolution, les mobiles Samsung semblent avoir trouvé leur public. A l’occasion du CES, le constructeur a annoncé une nouvelle génération de mobiles de convergence, dotés des applications Yahoo! et Google, d’un appareil photo numérique plus performant et de fonctionnalités de type « iPod ». Ainsi, à l’image du Nokia 3250, ce sont des mobiles à clavier pivotant (téléphone ou baladeur) qui verront le jour début 2007.

Derrière Samsung, la France voit Nokia gagner 0,8 % de parts de marché à 20 %, devant Sagem (en décroissance à 16%). SonyEricsson reste le 4e acteur, en progression lui, devant les moribonds Alcatel (son activité mobile a été reprise par le chinois TCL) et le duo Siemens/BenQ.

A titre de comparaison, en Belgique, Nokia est le premier constructeur mobile du marché devant Samsung, SonyEricsson et Motorola.