Plus que jamais, la santé publique est au coeur d’un éternel débat sur l’éventuelle nocivité des ondes émises par les antennes GSM, quelle que soit la technologie déployée. La Commission de l’Environnement du parlement bruxellois a choisi la voie du principe de précaution en excluant toute possibilité d’émission à une puissance supérieure à 3 volts par mètre, ce qui est très largement en dessous de la norme fédérale de 20,6 V/m. Cette décision devrait satisfaire nos concitoyens outrés par ce qu’ils appellent la pollution électromagnétique. Et du côté industriel, probablement, on espère que la nouvelle norme permettra d’installer de nouvelles antennes sans être confronté à de multiples refus du permis de bâtir ou à des recours de la population. Techniquement, l’application légale de la norme doit être effective d’ici deux ans. En milieu urbain, la nouvelle limite ne devrait pas affecter les qualité des communications ni la couverture et la pénétration des bâtiments.