Après le Nokia N95 et avant les Samsung i600/u600, Jérôme Goddeeris s’est demandé de quel bois se chauffe le flambant-presque-neuf SonyEricsson K810, lancé par la marque pour relancer l’intérêt autour de ses mobiles spécialisés photos avant l’arrivée plus que probable d’un successeur doté d’un capteur 5 Mpx et d’une compatibilité HSDPA l’automne prochain. Plus fin que le K800, dont il gomme l’excroissance, et doté d’un clavier novateur, le K810 n’est rien moins qu’une version améliorée du K800, quelques rares améliorations logicielles pour appât. Verdict? « Sans surprise. » Ce qui signifie également : « toujours l’un des meilleurs photophones de sa génération. »

Introduction :

Dévoilé officiellement le 6 février 2007, le K810i vient prendre sa place dans la récente famille des CyberShot chez Sony Ericsson. Annoncé comme un K800i revu et corrigé, il commence à arriver dans les magasins de téléphonie en ce mois de mai au prix approximatif de 389€. Le délai entre l’annonce et la disponibilité réelle n’a donc été que de 3 mois environ, même si nous aurions espéré qu’il arrive plus rapidement, vu le peu de changements apportés.

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Pour rappel, le K800i, premier téléphone CyberShot de la marque, a été annoncé près d’un an (le 28 février 2006) plus tôt, et a été disponible début juillet 2006, au prix moyen de 450€. Le K800i est désormais disponible un peu partout pour environ 299€.

Voici un petit rappel des caractéristiques principales :

– Connectivité réseau : UMTS / GSM 900 / GSM 1800 / GSM 1900 / GPRS Classe 10

– Dimensions : 104 x 46 x 17 mm

– Écran : TFT 256000 couleurs 240 x 320 pixels de 2″

– Sonneries polyphoniques et MP3

– Répertoire 1000 contacts, 20 champs par contacts

– Mémoire interne de 64Mo + port pour cartes M2

– 64 MB de mémoire interne

– GPRS Classe 10 (4+1/3+2 slots)

– Bluetooth v2.0, Infrarouge, USB (via câble propriétaire)

– Browser HTML (NetFront)

– Lecteur de flux RSS

– APN 3.2 MP, 2048×1536 pixels, autofocus, vidéo, flash xénon

– Radio FM avec RDS

– TrackID music recognition

– Autonomie : 10H en communication et 400H en veille

Pas de gros changements par rapport à son prédécesseur donc.

Découverte de la boîte :

Pas de grande surprise pour les personnes ayant possédé ou déjà aperçu la boîte dans laquelle les K800i sont livrés, celle du K810i y ressemble à s’y méprendre. La photo du K800i est simplement remplacée par un dessin en relief en forme de ronds, pour nous rappeler la nouvelle forme des touches du clavier j’imagine.

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A l’ouverture, nous retrouvons :

– Le chargeur Sony Ericsson – La batterie BST 33 de 950mah – Une dragonne pour accrocher le K810i au poignet – Un câble USB 2.0 – Un kit oreillettes stéréo – Une carte M2 128Mo – Les différents modes d’emplois et CD

Le contenu est donc identique comparé au K800i, exception faite de la carte mémoire, qui n’était pas livrée avec ce dernier. Vu le prix actuel des cartes mémoires, je trouve tout de même qu’une carte 512Mo ou 1Go aurait été plus adaptée selon moi. Une petite chamoisette ou autre petit chiffon pour enlever les traces de doigts aurait aussi été bienvenu.

Analyse externe :

Comme d’habitude avec Sony Ericsson (tout du moins pour les modèles que j’ai pu tester jusqu’à présent), le mobile respire la bonne finition et les matériaux de bonne qualité. Aucun jeu ou couinement donc, tout est bien en place. Même si le nouveau venu ne renie pas ses traits de famille avec le K800i, il a le mérite de lui donner un sacré coup de vieux grâce à sa nouvelle ligne! Les touches rectangulaires en plastique ont été remplacées par de petits ronds métalliques (ils en ont l’aspect), qui seront sans doute plus agréables à l’utilisation que le clavier de l’ancien modèle.

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Très bonne idée de Sony Ericsson : lors de l’utilisation de l’appareil photo, les touches de raccourcis, déjà implémentées sur les anciens modèles, verront leur fonction de raccourci affichée en bleu sur le clavier.

Autre changement clairement visible par rapport au K800i : la finesse ! Le cache APN a été tout à fait revu afin d’abolir cette protubérance, et ainsi éviter les ouvertures accidentelles dans les poches par exemple.

La face avant est identique à celle du K800i en termes de fonctions, même si elle a été entièrement redessinée. Nous retrouvons ainsi le nouveau clavier, le joystick entouré des touches de raccourcis et validation (raccourci Internet, touche retour, …) en plus de l’écran, de l’objectif photo utilisé pour les visio et les deux touches d’accès rapide à la galerie. L’écouteur pour les appels n’est désormais plus sous une grille d’aspect métallique, mais simplement dans une ouverture de la coque. Dommage par contre que les traces de doigts soient si visibles, une horreur pour les maniaques. Comme le Nokia Sirocco, il vous faudra le nettoyer après chaque utilisation.

Sur la tranche gauche, nous avons accès à la touche « musicale » qui sera utilisée, selon votre choix, pour le lecteur audio ou la radio FM, ainsi qu’au port pour cartes M2.

Du côté droit, se trouvent les touches de réglage du volume ainsi que le déclencheur de l’appareil photo. Ce dernier a subi une cure d’amaigrissement par rapport au K800i, ce qui le rend un peu moins agréable à l’usage, mais l’accorde mieux avec les touches du clavier. Le port infrarouge se trouve aussi de ce coté-ci.

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La connectique (toujours la même depuis le K750i) se trouve sous le téléphone. Dommage que Sony Ericsson ne migre pas, comme Nokia, vers une connectique mini-USB bien plus répandue dans le marché informatique. De part et d’autres de cette connectique se trouvent le microphone et l’endroit où vous attacherez la dragonne.

Au sommet, nous trouvons le bouton de mise sous tension, qui sert aussi à changer de mode, comme chez Nokia.

Pour terminer, la face arrière bénéficie elle aussi d’une mise à jour esthétique. L’imposant cache de l’appareil photo a été revu, et fortement réduit. Il est désormais totalement intégré dans la protubérance de l’objectif photo, ce qui permet de gagner quelques millimètres, de minimiser les ouvertures accidentelles et sûrement de moins griffer cette surface assez fragile.

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L’ouverture du cache batterie est classique et aisé, tout comme l’insertion de la carte SIM. Une pression longue sur le bouton de mise sous tension donnera vie à ce petit bijou.

Comme sur les autres modèles récents de la marque, le K810i vous demande si vous voulez passer en mode avion à chaque démarrage. Ce menu peut bien sûr être désactivé dans les réglages.

Lors du premier démarrage, comme sur la plupart des SE récent, un assistant nous aide à paramétrer le téléphone. Le bilan est plutôt positif pour l’écran. Les couleurs sont très jolies comme sur le K800i, et l’affichage est très fin et lumineux. Par contre toujours pas de passage au écrans 16M de couleurs, alors qu’il n’y a pas si longtemps Sony Ericsson possédait toujours les plus beaux écrans avec Samsung.

Après en avoir terminé avec l’assistant de configuration, on se retrouve sur « l’écran de veille ». L’organisation des infos sur l’écran est identique à celle des autres modèles de la marque, c’est-à-dire : tout en haut à gauche le réseau, avec le petit triangle bleu comme tous les Sony Ericsson depuis le T68i pour le réseau GPRS, en haut à droite le niveau de la batterie, l’heure et la date tout en bas à droite. La disponibilité 3G est indiquée par une icône dédiée dans la barre du haut.

L’affichage de l’heure en grand (instauré avec le K800i) est bien sûr disponible. Les fonds d’écrans animés sont bien entendu disponibles.

Un appui bref sur la touche volume du téléphone vous mènera à “l’état du mobile�?, c’est-à-dire un résumé des données de votre K810i: la mémoire (interne et externe) encore disponible, la date, le profil, le modèle de téléphone, et le pourcentage de batterie restant.

La navigation dans les menus se fait à l’aide du pad joystick. Ce dernier n’est pas très grand, mais il vraiment agréable à l’utilisation. Par contre il faudra faire attention à la fiabilité de ce système, apparu sur le bon vieux T68i (souvenirs, souvenirs …), sur le long terme. Les K700i et K750i/W800i ont beaucoup soufferts de problèmes dûs à la poussière, ce qui était apparemment moins fréquent sur les K800i. A voir si un pad comme sur les W810i ou W880i n’aurait pas été plus judicieux pour la fiabilité.

A noter que le joystick peut être parametré pour faire office de raccourci (gauche-bas-droite-haut) depuis le mode veille, comme sur les autres modèles de la marque et les Nokia Series 40 par exemple.

On accède au menu principal via un appui central sur le joystick ou sur la touche de sélection droite. Le menu se présente sous 12 icônes différentes. La vitesse de navigation dans les menus est assez rapide, comme sur le K800i.

Voici l’organisation des menus :

1) Playnow :

Cette fonction vous connecte au WAP. C’est en fait une sorte d’ultratop de sonneries MP3 à télécharger. Ce service est, bien entendu, payant.

2) Service Internet :

Ceci est le navigateur WAP 2.0/HTML du K810i. La page d’accueil comporte des raccourcis vers le site WAP de SE. Cette page d’accueil est la même que celle des Sony Ericsson sortis récemment.

Nouveauté arrivée avec le W900i, le navigateur WAP permet aussi de visiter les sites WEB classiques. Mini Opera restera tout de même conseillé si vous désirez surfer couramment avec votre mobile.

3) Loisirs :

Cette section est divisée en 8 sous-menus :

– XXXXX : cette partie contient le menu opérateur de votre carte SIM, et son nom dépend de cette dernière.

– Radio : Pas de changements ici par rapport aux anciens modèles (K750i et K800i), nous avons toujours droit à l’excellente radio RDS. Sony Ericsson garde apparemment l’exclusivité sur cette fonction, Nokia n’implémentant que le « simple » Visual Radio, et les autres constructeurs n’étant vraisemblablement pas trop intéressés par la fonction radio dans leurs téléphones.

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– Jeux : 2 jeux sont pré-installés sur le K810i : Un jeu de snowboard et un jeu de tennis.

– Track ID : Ce programme vous permet d’enregistrer un son, qui sera envoyé sur un serveur via la connexion Data (GSM, GPRS ou UMTS) de votre mobile. Les informations (artiste, nom, …) vous seront ensuite transmises.

– Lecteur vidéo : Pas grand-chose à noter de ce coté ci, sauf que la lecture de vidéos en 320*240 en plein écran ne pose aucun problème.

– Vidéo D J : Petit soft permettant de retoucher des vidéos. Vous pouvez regrouper des vidéos avec des images et du texte afin de vous faire un petit film sans prétentions.

– Photo DJ : Modifie les images se trouvant dans votre K810i. Vous pouvez appliquer des effets (teinte, négatif, bande dessinée, verre givré, contraste, peinture, luminosité), ajouter des cliparts, …

– Music DJ : S’adresse aux amateurs de musique. Ce petit soft est présent sur les SE depuis le T610. Il permet en fait de créer des sonneries MIDI en superposant de petits bouts de musique que vous disposerez selon votre inspiration du moment. Un mini GarageBand (les utilisateurs Mac comprendront) en quelque sorte.

– Télécommande : Présent depuis les K700/S700, cette application vous permet de piloter votre PC/MAC (présentations Power Point, lecteur Windows Media,…) depuis votre K810i via la technologie Bluetooth. Des plug-in sont aussi disponibles pour Front Row, iTunes, VLC, EyeTV, … pour les utilisateurs Mac.

– Enregistrer son : C’est le magnétophone du K810i. La durée du mémo n’a l’air d’être limitée que par la mémoire encore disponible dans le téléphone.

– Présentation : C’est une vidéo au format plein écran, vous montrant les différents points forts de votre mobile.

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4) Appareil photo : (voir plus loin)

5) Messagerie :

Ici c’est du classique. On retrouve l’interface des autres téléphones récents de la marque. Le K810i est compatible SMS/MMS/EMS/Email. Les messages image Nokia sont aussi supportés.

À noter que ce menu contient le lecteur RSS du mobile.

Quelques remarques : Les smileys dans les messages sont toujours un bon point pour SE (ils y sont depuis le T68i).

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Au fur et à mesure que l’on envoie des sms, le K810i va retenir quels mots sont utilisés le plus souvent et va ainsi les afficher en premier choix dans le T9. Cela rend donc l’écriture de messages bien plus conviviale et rapide. Ceci était déjà présent dans les précédents modèles.

De même pour les destinataires, les personnes à qui vous envoyez le plus de messages sont affichées juste en dessous de « entrer n° de tel » et « rechercher contact ». Encore un petit détail qui fait la différence selon moi (bien que Nokia ait intégré la même fonction depuis le 8800)

Comme sur les SE depuis le T610, le photocall est aussi fonctionnel pour les SMS, et ce sur 70% de l’écran. Un petit plus bien agréable comparé aux concurrents.

Concernant le clavier du K810i : d’après mes essais, ce nouveau clavier est réellement plus pratique que celui du K800i. Je n’appuie plus sur deux touches simultanément comme cela était le cas avec l’ancien. En plus d’être plus joli, il est donc aussi plus pratique selon moi.

6) Lecteur Audio :

Ce lecteur est le même que celui du K800i, et il est donc moins poussé que celui de la série W du constructeur. La navigation par artiste est cependant possible, mais vous n’aurez par exemple pas droit à la visualisation des jaquettes d’album, à l’équaliseur « megabass », …

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La qualité audio est tout de même suffisante, surtout si on change les écouteurs pour un modèle intra auriculaire comme le HPM-70.

7) Gestionnaire de fichiers :

C’est dans ce menu que vous pourrez gérer vos images, sonneries, MP3, thèmes, … C’est l’équivalent de la « galerie » chez Nokia en quelque sorte. Les thèmes, images, sons, vidéos et signets WAP peuvent être envoyés par : MMS, e-mail, infrarouge ou Bluetooth.

Je n’ai eu aucun problème lors des transferts (envoi ou réception) en Bluetooth, tant vers d’autres mobiles que vers des PC/MAC.

Pour information, la vitesse de transfert se situe aux alentours de 55-60Ko/sec, soit près de deux fois moins rapide que les Nokia N95 ou N73.

Pour les images, vous pouvez choisir d’afficher les miniatures par 4 ou par 9. Le mode diaporama est aussi présent. D’autres options de visualisation sont disponibles: par liste et liste miniature.

Les images sont visibles verticalement ou horizontalement (et donc en plein écran), et un zoom est disponible pour visualiser les photos via la touche volume/zoom. La gestion de fichiers est très complète : vous pouvez créer, supprimer des dossiers, déplacer ou copier des fichiers sur la mémoire interne ou externe comme bon vous semble.

8) Contacts :

Pas de grande nouveauté de ce côté-ci non plus. La mémoire est de 1000 contacts. Un des gros points positifs de SE par rapport à la concurrence est la possibilité d’envoyer tous les contacts d’un seul coup. Ceci était déjà disponible sur les anciens modèles de la marque, mais elle est une des seules à offrir cette possibilité.

Vous pouvez assigner un numéro par défaut à un contact si ce dernier en a plusieurs. Autre petit détail, vous pouvez aller rechercher un n° dans votre répertoire lorsque vous voulez ajouter un numéro à un contact. Voici les champs disponibles pour un contact : Nom, 5 N° de téléphone (mobile, domicile, travail, fax, autre), Email, ID présence, adresse WEB, image, sonnerie, commandes vocales, titre, société, rue, localité, état, code postal, pays, infos et anniversaire.

Comme la plupart des téléphones de la marque (excepté les M600i, P990i et W950i …), la synchronisation avec un PC via PC suite ou un Mac via iSync ne pose pas de problème, à condition tout de même de trouver un plug-in pour ce dernier (déjà disponible sur la toile, mais payant pour le moment).

9) Appel vidéo : C’est ici que vous réglerez vos options pour vos appels vidéos.

10) Appels :

Ce menu répertorie vos derniers appels reçus / émis ou en absence. Ici c’est vraiment du classique.

11) Organiseur :

Y sont présents :

– Alarmes : on peut y choisir l’heure de l’alarme, ainsi que sa répétition.

– Applications : ce sont les applications JAVA du K810i.

– Appel vidéo : C’est ici que vous réglerez vos options pour vos appels vidéos.

– Agenda : ici c’est classique aussi. L’affichage est possible soit par mois soit par semaines.

– Tâches

– Notes : C sont de petits fichiers texte où vous inscrirez ce que vous voulez. Vous pouvez alors soit les envoyer, soit les publier sur l’écran de veille (il s’affiche alors sur votre fond d’écran, afin que vous le voyiez dès que vous avez votre mobile en main.) soit les sauvegarder.

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– Synchronisation : Pour synchroniser votre K810i avec un serveur distant.

– Minuterie : c’est un compte à rebours

– Chronomètre

– Calculatrice : cette dernière est classique à la plupart des mobiles.

– Aide-mémoire : à l’aide d’un mot de passe (code), vous pouvez y écrire vos numéros de codes ou autres, afin de ne pas les oublier.

12) Réglages :

C’est ici que vous paramètrerez votre mobile. Tout est personnalisable ou presque: sonneries, fonds d’écran, mode veille ou non, langue du téléphone, comptes DATA, luminosité, connectivité, contrôle vocal, … La mise à jour via le réseau GPRS/UMTS est toujours disponible.

Appareil photo du Sony Ericsson K810i :

Gamme CyberShot oblige, le K810i possède une partie photo très développée. L’objectif utilisé est le même que celui qui équipe le K800i, les résultats obtenus devraient donc être similaires.

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Comme les S700i/K750i/W800i/W550i/K800i et bien d’autres, le K810i reprend l’interface des APN Cybershot de Sony.

Plusieurs effets (normal, noir et blanc, négatif, sépia, solarisation et cadres) sont disponibles, ainsi qu’une foultitude de réglages.

Vous pouvez effectuer des photos en mode normal, panoramique, par cadres, en mode BestPic ou en rafale.

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L’excellent flash xénon est de la partie, avec le mode nuit, le retardateur, la balance des blancs, … Vous pouvez choisir d’afficher l’heure et la date sur la photo, ici aussi, comme sur un vrai APN. Ce flash permet d’obtenir des clichés de très bonne qualité, même dans le noir complet. Cet atout en fait certainement les meilleur « photophone » dans les lieux sombres.

Le zoom numérique est disponible via la touche volume.

Voici un petit comparatif avec les Nokia N95 et N73 :

Nokia N95:

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Nokia N73:

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Sony Ericsson K810i:

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Nokia N95:

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Nokia N73:

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Sony Ericsson K810i:

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Nokia N95:

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Nokia N73:

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Sony Ericsson K810i:

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Nokia N95:

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Nokia N73:

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Sony Ericsson K810i:

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La partie vidéo est elle toujours aussi désespérante avec une résolution maximale de 176*144. Il serait grand temps que Sony Ericsson se réveille de ce coté au vu de la concurrence (voir Samsung et Nokia notamment).

Autonomie et téléphonie :

Les possesseurs de K800i ne seront pas dépaysés, vu que la batterie utilisée est identique. Je n’ai pas pu tester personnellement l’autonomie, mais les utilisateurs légers ne devront sans doute sortir le chargeur qu’une fois par semaine.

Concernant la réception réseau, le K810i est aussi très efficace. Au niveau des derniers modèles de la marque et des derniers Nokia. Pas de HSDPA ou de EDGE par contre, dommage.

Comme d’habitude chez Sony Ericsson, la qualité d’écoute est excellente.

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Conclusion :

Faut-il finalement craquer pour ce Sony Ericsson K810i ? Actuellement vendu près de 100€ plus cher que le K800i, le choix est difficile, sauf si l’esthétique du nouveau venu vous laisse indifférent. Pour les possesseurs de K800i, le passage au nouveau modèle est selon moi inutile vu le peu d’améliorations apportées. Le choix le plus judicieux serait d’attendre que le K810i soit disponible partout afin que le prix baisse et se stabilise (il sera certainement vendu pour la somme approximative de 350€ très prochainement), ce qui rendra le K810i plus attractif de par les améliorations physiques apportées.

Quoi qu’il en soit, le K810i est un excellent téléphone, disposant de sérieux atouts, mais le peu d’améliorations apportées, en dehors de la coque redessinée, est un peu dommage selon moi, vu que le K800i est sorti il y a déjà un an et que Nokia et Samsung sortent les dents avec leurs N73 et U600 entre autres dans la même gamme de prix. Pour les personnes désirant par exemple utiliser un programme GPS, un Nokia N73 sera sans conteste plus intéressant, avec une qualité photo équivalente. De l’autre côté, Samsung propose un téléphone au format slide très bien fini avec une épaisseur à rendre jaloux tous les top-modèles, mais son autonomie risque de fortement décevoir les utilisateurs exigeants.

Ce que j’ai aimé :

– Design superbe (question de goûts évidemment)

– Toutes les qualités du K800i dans un format réduit

– Clavier bien plus agréable à l’usage

– Autonomie

– Carte mémoire enfin incluse dans la boîte

– Excellente qualité photo

– Radio RDS toujours aussi pratique

– Flash xénon

Ce que je n’ai pas aimé :

– Qualité vidéo toujours aussi ridicule

Ce que j’aurais aimé :

– Plus d’améliorations, et pourquoi pas un objectif 5mega comme le N95 ?

– Une carte mémoire avec une capacité plus importante

– Un revêtement marquant moins les traces de doigts

– L’ajout de la connectivité HSDPA ou EDGE