Neuf mois de crise politique intense ne s’effacent pas du jour au lendemain. Afin de recréer le lien perdus entre les communautés, un groupe de parlementaires se prépare à déposer une proposition de décret afin de rendre les appels (fixes et mobiles) gratuits entre Wallons, Flamands et Germanophones. Techniquement, c’est la langue de facturation ou celle de la boîte vocale qui tiendra compte de l’appartenance du client à l’une ou l’autre communauté. Les SMS, eux, sont écartés. Cette proposition implique l’interdiction de changer de langue plus d’une fois par an.

Le financement de cette mesure sera assuré par un prélèvement sur les tarifs de terminaison mobile. En d’autres termes, au lieu de diminuer ces derniers, une partie ira à l’Etat qui distribuera ensuite aux opérateurs en fonction de la quantité d’échanges Nord-Sud.

Les opérateurs n’ont pas encore tenu à réagir.