Un sérieux concurrent à Belgacom est en train de se profiler sous la marque KPN. La situation est aujourd’hui floue. Elle devrait rapidement s’éclaircir.

Parler de KPN en Belgique est toujours un exercice compliqué. Non seulement son histoire est rocambolesque mais son actualité est tout aussi nébuleuse. Plusieurs marques sont présentes sur notre sol. BASE et Tele2 pour les plus connues. Getronics, Versatel et Sympac pour compléter. Ces 5 acteurs vendent parfois la même chose au même public. Par exemple, Tele2 vend des forfaits mobiles pendant que BASE offre des connexions ADSL. De toute évidence, il existe une perte non négligeable d’efficacité commerciale et industrielle.

L’intention de l’opérateur hollandais est de créer l’entité KPN Belgique. Elle doit rapidement regrouper les activités en téléphonie fixe sous cette nouvelle marque. La suite des événements est encore à découvrir mais plus que vraisemblablement, BASE trouvera un rôle central dans l’ensemble des produits vendus par KPN en Belgique pour tracer le chemin vers le triple ou quadruple play et affronter Belgacom sur le terrain des formules combinées.

KPN Belgique n’existe pas
Premier problème: ces informations ne sont confirmées nulle part. Dans la cinquantaine de pages transmises par KPN pour ses résultats annuels, il n’existe pas un mot neuf sur la situation belge. L’investissement de 500 millions d’euros est toujours conditionné par un changement du climat régulateur. Ca, c’est la version que l’on connaît. Mais devant ses actionnaires, KPN confirme que l’enveloppe est sécurisée. Le chantage tombe à l’eau.

La première véritable action de Brian Stout, tout fraîchement nommé à la tête de KPN Belgique, est de lancer la 3G chez BASE. En 2009, c’est devenu une priorité. Bart Vandesompele confirme à nouveau que BASE veut rester le plus discret possible en déclarant à notre rédaction qu’aucune date précise ne peut être dévoilée car BASE veut surprendre le marché. On ne demande qu’à voir!