Deux géants de l’industrie annoncent des emplois sacrifiés sur l’autel de la crise économique. 62 travailleurs sont concernés en Belgique.

L’année 2009 a été annoncée particulièrement sombre au niveau social. Pas plus tard qu’hier, Cédric Godart rappelait des nos colonnes la fragilité du monde des télécoms mobiles. A peine une semaine après les festivités de Barcelone, les premières mauvaises nouvelles sont tombées.

Nokia a diffusé ce matin un avis selon lequel le constructeur finlandais était contraint de réorganiser l’ensemble de ses divisions afin de supprimer les doublons. Entendez par doublon quelqu’un qui n’a plus assez de travail. Plutôt que d’organiser un plan social, Nokia offre un package stimulant les départs volontaires jusqu’à ce que 1.000 personnes acceptent. L’action se déroule du premier mars au 31 mai 2009. Pire encore: les employés qui restent seront conviés à prendre des vacances gratuites dans les secteurs où l’avenir de la société n’est pas en jeu.

La semaine passée, Nokia avait annoncé la fermeture d’un centre finlandais de recherche et développement de 320 personnes. 90 autres travailleurs auront également fait les frais de la réduction de coûts dans le centre de production de Salo, également en Finlande.

En Belgique, c’est Nokia Siemens Networks qui perd 62 salariés sur les 400 que comptent les sites de Diegem et Mons.

Au Royaume-Uni, ce n’est pas moins de 500 employés qui perdent leur emploi chez Vodafone.

Dans le cas des deux entreprises, c’est l’augmentation de compétitivité qui est visée avec des économies de grande ampleur. Les mauvais chiffres et la conjoncture économique actuels ont précipité les décisions.