On pouvait s’attendre à beaucoup de choses mais pas tout à fait à cela. Annoncée comme une révolution en téléphonie mobile, l’annonce concernait une refonte des tarifs.

S’il est vrai que bon nombre d’esprits attendaient autre chose de cette conférence de presse (finalement annulée d’ailleurs – faute de participants), il faut avouer que l’effort tarifaire de BASE est salutaire. Globalement, les prix descendent ou les avantages prennent de l’ampleur.

Premier nettoyage de taille: l’ensemble des dénominations commerciales sont abandonnées au profit des simples Prepaid et Postpaid. Comme au bon vieux temps mes braves gens! Second changement: chaque solution tarifaire peut accéder à des options telles que les SMS illimités vers BASE pour 5 euros par mois ou vers l’ensemble des réseaux pour 10 euros par mois. Niveau data mobile, les choses évoluent positivement. C’est désormais 1 euro par tranche de 500ko pour Mobile Mail & Surf 1 (contre 2,5 euros par Mo avant). L’option à 5 euros mensuels garde son malheureux quota de 10 Mo tandis que celle à 10 euros passe de 200 à 500 Mo. Côté BlackBerry, une seule solution: 15 euros pour 500 Mo.

Jusqu’ici, la simplification est évidente. Lorsqu’on s’attaque au cœur des nouvelles formules, c’est tout de suite moins aisé. D’ailleurs, on vous laisse le soin de consulter la brochure explicative produite par l’opérateur. Vous y trouverez chaque fois un gentil comparatif avec Proximus et Mobistar. Et si vous êtes client BASE, vous constaterez certainement que votre tarif actuel s’y retrouve, sous un autre nom, avec des minutes ou SMS en plus ou avec un prix légèrement inférieur.

Fondamentalement, ce n’est pas une mauvaise nouvelle. Par contre, cette fausse révolution révèle à ceux qui en doutaient encore que BASE est un opérateur low-cost, suiveur, peut-être intelligent mais diablement lent. La 3G n’est plus un gadget pour geek boutonneux, c’est devenu un outil de travail et une véritable ouverture sur le monde du divertissement mobile.

Si on ne doute aucunement de l’impact concurrentiel que ces nouveaux tarifs vont produire, on attendait BASE sur un autre terrain. Les journalistes ne s’y sont pas trompés en évitant la conférence de presse de cet après-midi. Dommage. Ce sera pour une autre fois.