Une nouvelle étude de Frost & Sullivan sur les technologies mobiles WiMAX et 3G LTE, intitulée « European Mobile Broadband (EuMoBro) Mêlée between 3G LTE and WiMAX », avance que 22,4 millions de personnes auront souscrit à la technologie 3G LTE d’ici 2013 : un chiffre d’affaires estimé de 9 685,4 millions d’euros rien qu’en Europe de l’Ouest.

Première (bonne) nouvelle pour l’industrie, l’utilisation des données mobiles a cru de manière exemplaire : six à quatorze fois plus de données sont utilisées sur les réseaux mobiles haut débit cette année que l’année dernière. Les forfaits sont-ils adaptés ? Pas vraiment à en croire l’étude, qui estime qu’un utilisateur moyen télécharge plus de 5 GB par mois, et certains jusqu’à 9 et 11 GB.

La 3G LTE (Long Term Evolution) est la prochaine évolution majeure de la technologique. Des expérimentations ont déjà permis d’atteindre des débits stables de 100 Mbps, avec une possibilité d’évolution à 300 Mbps grâce au MIMO 4 x 4.

« Plutôt que de proposer des forfaits illimités ou des quotas de trafic pour le 3G LTE et le WiMAX mobile, les opérateurs doivent faire preuve d’imagination quant à leur stratégie de prix afin de se différencier de la concurrence mais, en même temps, s’assurer que cette stratégie n’est pas trop compliquée ou opaque pour être comprise de l’utilisateur, » précise Luke Thomas, Directeur de recherche chez Frost & Sullivan.

Bémol : face à cette croissance, les recettes sont malheureusement fixes. Par conséquent, selon Frost & Sullivan, « les frais de réseau doivent diminuer et, pour les partisans du 3G LTE, l’attention est résolument tournée vers les marges et les coûts de production. » Plus il y aura de Smartphones/UMPC/ordinateurs portables/appareils électroniques grand public connectés à de tels réseaux haut débit, plus les revenus augmenteront pour les opérateurs mobiles.