Dans le monde des Blackberry, les fuites sont constantes.  Dernière en date : une version 1.0.0 de la suite de synchronisation « Blackberry Desktop Manager » pour Mac, dont nous vous parlions déjà la 20 juillet dernier. Cette dernière s’est retrouvée sur Internet au beau milieu des forums de Crackberry.com.  Tant mieux pour les utilisateurs de Mac, qui disposent désormais d’une solution de synchronisation et de gestion de leur terminal cohérente, entièrement compatible avec la dernière révision de Mac OS X, Snow Leopard.

Pour une version « bêta », Blackberry Desktop Manager est on-ne-peut-plus-fluide. Le terminal est immédiatement reconnu une fois le logiciel installé, dès la connexion en USB (pas de synchronisation sans fils – Bluetooth / Wi-Fi – à ce stade). Pour l’heure, il est possible de synchroniser ses données (agenda, carnet d’adresse, notes, tâches) avec les applications d’Apple ou Entourage, mais aussi sa musique (la prochaine étape étant très certainement les photos et les vidéos).    Les interactions se font avec iTunes : synchronisation des listes de lecture, des podcasts, de l’ensemble du catalogue ou d’une partie. Les transferts sont encore un peu lents par rapport aux solutions existantes, parmi lesquelles Salling Media Sync. 

Au-delà de ces options classiques, on trouve enfin la possibilité de gérer les applications installées (installation, sauvegarde, ajout/suppression) et les mises à jour du système d’exploitation.   La mise à jour peut aussi se faire en mode « downgrade » : le terminal 8900 utilisé ici est doté d’un système 5.0 encore au stade bêta, comme le montrent les captures d’écran du terminal ou du menu « Details ». Blackberry Desktop Manager propose une mise à jour vers un système « inférieur » lorsqu’il est sollicité.

BDM (pour les intimes) n’est pas encore traduit, mais la langue anglaise ne devrait poser aucun problème aux utilisateurs qui peuvent sans tarder rapatrier ledit logiciel via Megaupload ou une foule d’autres services d’hébergement de fichiers « tombés du camion »… avec l’habituelle complicité de RIM.

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