Loin de l’idée de fusionner l’ensemble du matériel, les deux opérateurs cherchent à réaliser des économies substantielles et améliorer leurs services.

Le nouvel accord concerne avant tout les pylônes et installations y afférant. Conséquence directe: la couverture respective des deux réseaux devrait s’améliorer en réduisant l’impact environnemental. Le partage n’ira cependant pas plus loin que les sites d’antennes. L’infrastructure radio restera propre.

Selon Florence Muls, porte-parole de BASE, «le but est bien de coopérer tant au partage des sites qu’à leur construction et toutes les technologies sont concernées.»

Le meilleur réside cependant dans le dernier paragraphe du communiqué commun. Citons : «Les deux opérateurs laissent la porte ouverte à d’autres opérateurs pour éventuellement les rejoindre et suivre l’exemple de Mobistar et KPN Group Belgium.»

Belgacom classera-t-elle la demande dans le même dossier que les récentes plaintes émises par les mêmes acteurs ?