Le marché de la vente des mobiles devrait se redresser en 2010 et retrouver des niveaux comparables à 2008. Gartner évoque près de 9 % de croissance pour atteindre 1,322 milliards d’unités. Nous sommes loin des 20 % glorieux d’antan, mais la tendance apaise les craintes du secteur.

L’institut Gartner tablait sur une baisse des ventes de 4,4 % pour 2009. Celle-ci a été revue à la baisse à 3,7 % en septembre. A présent, les estimations semblent indiquer un repli annuel de 0,7 %, signe d’une reprise imminente dopée par des ventes plus fortes que prévu en Europe de l’Ouest. La crise avait augmenté la durée de vie du mobile de 12 à 18 mois. Cette symbolique des 12 mois, signe de renouvellement plus fréquent des terminaux, devrait être retrouvée d’ici 2012 avec l’introduction de nouveaux smartphones et la diminution des périodes d’engagement chez les opérateurs couplant la vente de terminaux et d’abonnements (soit la quasi-totalité des pays dans le monde à l’exception de la Belgique et du Portugal).

La planche de salut ? Les smartphones. Leur part de marché devrait d’ailleurs grimper de 14 % cette année à 38 en 2013. Deux marques – combinant à la fois le logiciel et le matériel – semblent se distinguer : Apple et RIM. L’iPhone et le Blackberry ont toujours le vent en poupe.