En test à Anvers et Gand depuis 2007, le système d’achat de billet par SMS sur le réseau de transport public flamand s’étendra le premier février 2010 à toute la région.

1,3 euro pour 60 minutes et 2,1 euros pour 120 minutes, c’est le nouveau type de tarification introduit pour le billet mobile de De Lijn. Il suffira d’envoyer DL ou DL120 au 4884 et de montrer ensuite le SMS de retour au chauffeur pour embarquer. Proximus demande 0,15 euro pour chaque transaction effectuée. Un prix qui reste accessible, entre 1,2 euro pour le billet acheté en point de vente et 1,6 euro pour celui acquis dans le bus ou le tram. De Lijn espère ainsi convaincre la majorité de ses clients d’opter pour le SMS et, par conséquent, d’améliorer la ponctualité de ses véhicules. Chez Proximus, la transaction sera déduite automatiquement de la carte prépayée ou mentionnée sur la facture d’abonnement.

Pour rencontrer le succès escompté, De Lijn doit encore convaincre les deux autres opérateurs. Le problème majeur est que les transactions sont gérées par une filiale de Belgacom, Ping Ping. Or, on imagine difficilement que Mobistar et Base soutiennent un produit qui va gonfler les caisses de leur principal concurrent et cautionnent une politique publique absurde. Belgacom, Ping Ping et De Lijn appartiennent à une autorité publique (gouvernements belges et flamands). Celle-là même qui déclare soutenir une saine concurrence. Mobistar et Base doivent rire jaune.

En attendant, si les clients de Proximus adoptent rapidement le billet mobile, les concurrents vont devoir s’incliner et suivre.