Le géant américain souhaite accélérer la prise de parts de marché de son système d’exploitation Android en vendant son propre smartphone.

En signant son premier téléphone, Google rejoint Apple, RIM et Nokia dans le club des constructeurs qui conçoivent de A à Z leur appareil. Design, fonctionnalités et logiciel. Sauf que dans le cas du Nexus One, on prend un calque produit par HTC (Passion) et on l’adapte. Google s’engage donc timidement avec son partenaire préféré HTC.

Le géant américain se range derrière cette stratégie après un taux d’adoption d’Android auprès des constructeurs qui reste particulièrement faible après pratiquement deux ans d’existence. S’il est vrai que HTC emploie le système d’explotiation comme fer de lance de sa gamme de smartphones, les Samsung, LG et Sony Ericsson, eux, sont nettement plus réservés. A tel point, par exemple, que dans le dernier rapport d’AdMob sur le déploiement d’Android, seuls deux constructeurs étaient cités: Motorola et HTC. Ils occupent 95% des requêtes web gérées par AdMob (réseau de publicités mobiles).

Dans des études, un peu plus sérieuses, de IDC ou de Gartner, Android trouve peu à peu des signes positifs mais peine à faire la différence avec Symbian, iPhoneOS ou les BlackBerry. Et Google semble impatient d’imposer son système d’exploitation. Il délivrera le Nexus One visiblement sans exclusivité via des opérateurs partenaires. Tout cela reste, bien entendu, à confirmer le 5 janvier prochain.