Qui dit ouverture des robinets chez Base dit possibilité pour les MVNO d’exploiter également le réseau 3G. Petit tour des entreprises concernées.

Allo RTL
Dans un tweet envoyé ce matin, Christophe Lefevre annonce une offre budget 3G sans aucun détail supplémentaire. L’opérateur propose déjà, via EDGE, 10Mo gratuits pour l’ensemble de ses plans tarifaires ainsi qu’une option à 10 euros pour un quota de 2Go. Le groupe RTL pourrait profiter de la 3G pour offrir du contenu vidéo. Actuellement, un service d’alertes SMS, un serveur vocal et un site mobile (m.allortl.be) sont livrés gratuitement.

Mobile Vikings
Pour la filiale de City Live, les choses sont plus claires. Hormis la date de lancement commercial, l’offre, elle, est connue. Les Vikings ne seront pas chamboulés dans leurs habitudes puisque pour une recharge de 15 euros, ce seront toujours 1.000 SMS et un quota de 1Go qui seront offerts. Le passage à la 3G est donc tout bénéfice pour les clients.

Sud Presse Mobile et Me By Metro
Les deux cas sont un peu différents. L’éditeur de La Meuse, par exemple, offre un site mobile à ses clients avec un quota de 10Mo vers m.sudpress.be et mobile.sudpresse.be sans option data spécifique. Par contre, Me By Metro dispose de packs data relativement peu attractifs mais tout de même présents. Il est évident que les deux opérateurs seront intéressés par des vitesses de connexion plus élevées.

Cherry (Mondial Telecom)
C’est également sur Twitter que l’opérateur a annoncé l’arrivée de la 3G. Le plus excitant est certainement la manière dont le produit de Mondial Telecom va aborder cette bonne nouvelle technologique. Est-ce que Cherry offrira un quota d’appels VoIP via la 3G avec une nouvelle modification des logiciels embarqués dans les téléphones actuellement supportés ? Ce serait une nouvelle révolution. Pas certain que Base autorise ce genre de pratique sur son réseau.

L’effervescence créée chez les opérateurs virtuels pourraient bien rapidement faire de Base l’opérateur dont le réseau 3G/HSDPA est le plus convoité. Malheureusement, malgré des années de retard, il semble que les premiers échos de la couverture urbaine à Bruxelles soient particulièrement négatifs.