Selon une enquête publiée il y a quelques semaines par l’Institut Juniper Research, les systèmes d’exploitation Open Source équipent à l’heure actuelle quelque 60% des smartphones du marché.

Le nombre de ces mêmes équipements commercialisés passera de 106 millions en 2009 à 223 millions en 2014. Symbian (désormais opensource et placé sous la « protection » d’une Fondation, largement financée par Nokia) devrait représenter 180 millions de terminaux en 2014, pour 87 aujourd’hui. Avec Android et, dans une moindre mesure, LiMo, les statistiques pourraient grimper à 220 millions. Il faudra encore ajouter à cela Maemo (le très ouvert système des tablettes Internet de Nokia). Mais aussi BADA, futur « OS maison » de Samsung, dont une large partie du code est basé sur Linux, mais dont tous les composants ne seront pas libres. Idem pour WebOS, système de Palm, lui aussi basé sur un noyau Linux, mais dont une large proportion du code reste fermée, dont l’interface.

Face à ce mouvement libre, il reste trois acteurs de poids bien décidés à garder la main sur leur précieux code source : RIM et l’ascension folle de son Blackberry, Microsoft et l’arme Windows Mobile et, bien entendu, Apple et son iPhone, verrouillé comme une forteresse (ce qui ne semble pourtant pas trop mal lui avoir réussi jusqu’ici).