Voilà le premier téléphone de la série C. Rien de bien révolutionnaire sous le capot. Le C5 confirme le trop lent abandon des noms à 4 chiffres pour ses appareils.

Il ressemble à un Nokia de gamme moyenne et il embarque le bon vieux Symbian S60 troisième édition. Malgré cela, l’écran d’accueil, déployé sur une dalle de 2,2 pouces, affiche de manière soignée quelques gadgets. Les réseaux sociaux et Ovi Maps sont très présents et, chose nouvelle, parfois, ils se parlent. Par exemple, vous pouvez partager votre position géographique (via la puce aGPS) dans votre statut Facebook, facilement éditable. Les mots doux de vos contacts peuvent également apparaître directement dans l’annuaire personnel.

Nokia Messaging, également de la partie, permet de discuter avec ses amis Google Talk ou Windows Live Messenger.

Pour 135 euros hors taxes, le C5 sera livré avant l’été avec une carte mémoire de 2Go. Sera-ce suffisant pour stocker les photos capturées par l’objectif photo de 3,2 mégapixels, accompagné d’un flash LED ?

Le boîtier mesure 12,3 x 46 x 112 mm pour 89,3 grammes.

Au delà des caractéristiques techniques du C5, ce nouveau smartphone (on peut parfois comprendre la place de Symbian dans le classement des systèmes d’exploitation mobiles) est un pas supplémentaire vers la fin des téléphones à 4 chiffres, rendant les gammes de Nokia plus lisibles. Le C sera donc le symbole du smartphone accessible et social. Bref, une manière de convaincre les consommateurs raisonnables dont les besoins réels – qui sont aussi ceux d’une très vaste majorité – sont parfaitement rencontrés.