Cette semaine, Sharp a été mis en lumière pour une démonstration intrigante d’écran qui produit des images en trois dimensions sans équipement oculaire.

Depuis 2002, le fabricant japonais développe la technologie qui repose sur la barrière parallaxe. Cette dernière consiste à jouer avec la lumière afin que chaque œil se pose sur l’écran LCD qui lui est destiné. Ce faisant, un effet de profondeur se produit. Le relief ainsi créé annule l’obligation de porter des lunettes spéciales. L’utilisation de cette technologie apporte un confort indéniable.

Combiné à un écran tactile, cette propulsion de la 3D sur des appareils mobiles apportera-t-elle un nouvel enjeu derrière lequel tous les fabricants vont jeter l’ensemble de leurs forces ? Il est aujourd’hui complexe de croire qu’une nouvelle dimension sera utile dans les interfaces des téléphones alors que iPhone OS, Android ou les BlackBerry brillent par leur simplicité et le choix de lignes épurées.

Mais, les idées peuvent se bousculer dans la tête dans ingénieurs. Quel appareil est-il plus orienté dans les trois dimensions qu’un téléphone portable ? Qui plus est, les smartphones sont impérativement équipés de capteurs qui ajustent les interfaces 2D (et fausse 3D) actuelles. Le cocktail peut provoquer quelque chose d’explosif mais, à l’heure actuelle, la 3D mobile est avant tout une idée marketing et une grosse machine à faire du vent.

A peine le téléphone mobile 3D dévoilé, la technologie de Sharp inspire beaucoup les rumeurs d’accord avec Nintendo. Comme quoi, finalement, seul le monde du jeu et du divertissement est actuellement inspiré. Les interfaces 3D vont-elles suivre le succès du cinéma en trois dimensions ?

Sharp 3D