Un mémo publié à l’attention des revendeurs Proximus informe que « Base a annoncé un changement des ses conditions générales pour tous ses plans tarifaires Mobile Voice. » Opération reconquête motivée par une série de départs non sollicités de clients vers le 3e opérateur, notamment dans la capitale.

Le changement de conditions générales est une aubaine pour l’opérateur, ayant vu plus d’un « heavy user » signer pour 24 mois auprès de BASE, notamment dans le (juteux et précieux) segment Business, où le premier opérateur règne en maître depuis l’avènement de la téléphonie mobile belge.

En réalité, une nouvelle clause sur la possibilité d’indexer annuellement les prix (indexation liée à l’indice des prix à la consommation) est introduite dans les contrats signés avec la filiale de KPN. « Cette modification offre au client la possibilité de rompre son contrat chez Base sans aucun frais, pour autant qu’il ait signé son contrat avant le 1/3/2010, pour devenir client Proximus. » Belgacom parle d’une « belle occasion de winback à saisir, car les frais de résiliation peuvent souvent s’avérer importants. »

Conseil donné aux revendeurs : « Vous avez maintenant jusqu’au 30 juin inclus pour convaincre les clients Base (ayant signé avant le 1er mars 2010) de (re)devenir Proximus sans frais de résiliation ! Soit plus de 2 mois. » Reste maintenant à proposer au client une formule tarifaire plus intéressante que chez BASE. Problème : la plupart des clients business n’y verront un intérêt que si leur expérience BASE s’est soldée par des problèmes de réseau (indisponibilité/ absence de 3G / couverture 2G/3G). Car en terme de compétitivité des tarifs, il n’y a pour l’heure pas vraiment photo. Pour 70 euros HTVA, un professionnel obtient chez BASE une formule « tout illimité » (appels, SMS et 500 MB de données). Aucun tarif Proximus n’est directement concurrentiel avec ce plan sur la totalité des mois d’abonnement, malgré les 50 % offerts durant 8 mois sur les nouveaux Bizz Relax. La comparaison est également difficile à tenir dans le segment… résidentiel. Pour l’instant.