L’investissement de l’opérateur public wallon dans les télécoms mobiles se confirme avec la volonté d’acquérir une licence et planter des antennes.

Dans une interview accordée au Soir, l’inévitable Daniel Weekers, responsable de la stratégie de Voo, donne quelques détails sur le succès actuel que connaît la marque. C’est appréciable puisque Voo ne publie pas de rapport trimestriel, n’ayant pas d’actionnaires à informer.

Ce qu’il faut retenir:

  • Voo installe 500 à 800 Voocorder par jour ouvrable
  • 120.000 Voocorder sont actifs et 160.000 décodeurs d’ancienne génération sont toujours dans le circuit
  • En Wallonie et à Bruxelles, Voo livre 3 Voocorder pendant que Belgacom envoie deux décodeurs
  • Voo détient 17% de parts de marché internet
  • Voo détient 7% de parts de marché en téléphonie fixe
  • Concernant la téléphonie mobile, qui restait jusqu’à présent une sorte de projet flou, Voo précise ses intentions. Daniel Weekers n’y va pas par quatre chemins : « Il nous faut absolument un réseau mobile ». Et pour y arriver, seule la quatrième licence 3G donnera les clés pour entamer la construction des antennes. Néanmoins, un problème parallèle est soulevé par l’intéressé. Si la licence prévoit que pendant l’élaboration et le déploiement du réseau mobile, l’acquéreur disposera d’un réseau existant – celui de Proximus – pour démarrer ses activités commerciales, cette clause ne concerne que la voix et les SMS. Or, il est impensable d’envisager de s’engager sur le canal mobile sans offrir un accès au web.

    Si cette situation ne change pas, Voo décidera de négocier l’ouverture d’un réseau mobile virtuel avec Mobistar ou Base.