Surprise: la couche graphique développée pour les smartphones Android est également présente dans ce téléphone musical, pourtant équipé d’un OS propriétaire.

Sony Ericsson est assurément convaincu par deux de ses créations. Sa philosophie de design « human curvature » appliquée à l’ensemble de ses produits fait qu’aujourd’hui, ce Yendo ressemble à s’y méprendre à un X10 Mini. Avec un écran tactile de 2,6 pouces, il se distingue tout de même par le logo Walkman et par la présence d’une touche frontale unique qui va à l’encontre de la philosophie Android. Et pour cause: malgré son interface d’accueil calquée sur le X10 Mini, le Yendo tourne avec un système d’exploitation propriétaire.

Car la plateforme graphique « UXP » est ce second pilier qui semble inéluctablement équiper les produits tactiles du fabricant. Il n’est toutefois pas question d’y trouver TimeScape mais plutôt des applications distinctes pour Facebook et Twitter. Logiquement, l’interface Walkman prend la place de MediaScape.

Le Yendo occupe 93.5 x 52 x 15.8 mm pour 81 grammes. Il débarque de manière particulièrement peu vêtue puisque sa connectivité sans fil se limite à l’EDGE et au Bluetooth. La radio FM et la capteur photo de deux mégapixels complètent un tableau maigrichon. Le point le plus noir est la mémoire interne qui plafonne à 5Mo, avec une possibilité d’extension. Mais il faudra passer par la caisse pour stocker du contenu car Sony Ericsson ne prévoit pas de carte microSD dans le package. Un peu chiche. Même si, finalement, cela laisse le choix au consommateur d’opter pour la quantité de mémoire désirée.

Le Yendo sera disponible au troisième trimestre à un prix non communiqué.