Depuis sa campagne présidentielle, Obama a compris l’importance et l’efficacité du canal mobile. Un vent de modernité dont nous devrions prendre exemple lorsque nous aurons un gouvernement.

Quelques jours après l’élection du président américain démocrate fin 2008, les médias spécialisés ont souligné à quel point le contenu véhiculé sur mobile avait contribué à maintenir, voire accroître, sa popularité. Cette stratégie intelligente et couronné de succès joue aujourd’hui les prolongations avec une série d’applications ou de sites mobiles en relation avec plusieurs départements ministériels. Le tout occupe un sous-site d’usa.gov.

Aux côtés de la très conventionnelle White House, on peut trouver un calculateur d’indice de masse corporelle, un chercheur de carburant alternative (recharge électrique, gaz), la liste des Most Wanted du FBI, des informations sur l’index UV, les services postaux et, bien entendu, la Nasa.

Le seul regret que nous pourrions formuler, c’est qu’il n’existe aucune uniformisation sur la manière dont ce contenu est produit. La plupart des applications sont disponibles pour iPhone et certaines pour Android. Parfois une version web mobile est proposée. Néanmoins, ce type d’initiative publique donne du crédit au canal mobile et pousse, s’il le fallait encore aux Etats-Unis, le développement de contenu et de services.