En l’espace de quelques heures, le réseau social est passé par toutes les couleurs. Le marché mobile est devenu un enjeu capital. A contrôler ?

Certes, dans un segment particulièrement calme comme celui des technologies mobiles en ce moment, lancer une bonne grosse rumeur est payant. Tout le monde en parle. Et Techcrunch, le magazine à l’origine de l’information, récolte les fruits semés. Malgré tout, le téléphone Facebook, qui reste actuellement une sorte de fantasme presque réalisé, est un objet tout à fait concevable et imaginable.

Techniquement, trouver un partenaire tiers capable de produire le matériel est aisé. Pointez vos regards vers HTC qui ne manquera pas de fournir un appareil en marque blanche. Il suffira ensuite d’y installer une version récente d’Android avec une couche graphique bleutée et un carnet d’adresses qui se synchronise avec le réseau social. Mais ce type d’intégration équipe déjà la totalité des smartphones produits depuis quelques mois, si pas quelques années.

Alors pourquoi Facebook souhaiterait sortir lui-même un téléphone ? Eventuellement parce que son patron a régulièrement évoqué le caractère crucial que prend le développement des applications mobiles dédiées à Facebook. N’importe quelle plateforme n’est crédible aujourd’hui que si, et seulement si, elle contient un minimum de social dans son code.

Néanmoins, peser le pour et le contre de cette rumeur n’efface tout de même la question de l’intérêt fondamental que pourrait apporter un smartphone Facebook au marché mobile. A moins qu’une idée révolutionnaire de germe dans le cerveau fécond de Mark Zuckerberg, le fondateur du réseau social, qui pourrait nettement accélérer le développement de la géolocalisation et des fonctions sociales de son service.