La filiale de paiements sans contact de Belgacom s’impose dans les 5.000 distributeurs de boissons rafraîchissantes du géant américain. Le parcours de Proton plombe l’enthousiasme des industriels.

Dans un monde pourtant bombardé d’électronique, les petits achats sont toujours majoritairement réglés avec du numéraire. Le défi de cette décennie est de véritablement modifier les habitudes en instaurant un système simple, rapide et efficace. La solution miracle repose sur la communication en champ proche, la NFC. C’est dans ce sens que Belgacom a investit dans Tunz pour créer PingPing, une marque qui tente de commercialiser la technologie susnommée.

Jusqu’à présent, PingPing était resté confidentiel, une sorte de grand laboratoire pour les collaborateurs Belgacom et quelques magasins intéressés. Désormais, en s’intégrant dans les distributeurs Coca-Cola, PingPing s’offre une vaste campagne de communication ou, plutôt, de sensibilisation. Les logos apposés vont probablement intrigué bon nombre de consommateurs et le taux d’utilisation va progresser. Malheureusement pour PingPing, on attend toujours que la plupart des téléphones soient équipés en puces NFC. En attendant, des autocollants sont proposés. L’achat par SMS vient également palier ce problème. C’est cette voie que PingPing utilise pour les paiements de parking.

Plutôt intéressant que les choses bougent en Belgique même s’il faut craindre que les géants Visa et Mastercard vont débarquer avec leurs gros sabots et leur solution universelle. L’avenir est donc incertain. D’autant plus que l’échec de Proton est encore fraîchement dans les mémoires des commerçants, malgré des efforts commerciaux considérables. Reste, finalement, à espérer qu’Apple intégrera une puce NFC dans son iPhone 5 afin de pousser les autres constructeurs frileux à suivre le mouvement. Il faut dire que l’expérience de Nokia et de ses quelques téléphones NFC n’a pas été non plus positive.