Poussé par l’engouement suscité par ses propres offres data, et par ses opérateurs virtuels, KPN Group Belgium va tenter de rattraper son retard de couverture 3G.

Malgré la nette diminution des revenus, impactés, il est vrai, par la réduction des tarifs de terminaison et par la vente de son activité fixe professionnelle, Base a passé une année plutôt agréable. L’opérateur a réussi à convaincre 60.000 consommateurs à rejoindre ses rangs durant le quatrième trimestre 2010. Ce qui traduit un certain succès des nouvelles formules. Mais ces chiffres sont toujours à prendre avec des pincettes.

Si Base revendique 3,7 millions de clients, 85% d’entre eux seulement sont actifs. Outre les 65.000 nouveaux abonnés sur l’année 2010, on doit également noter les 109.000 nouvelles cartes prépayées. Ce qui ne fait toujours pas une mixture qualitative, revendiquée généralement par Proximus et Mobistar qui affichent un taux postpaid supérieur à 50%.

La fausse nouveauté pour 2011, c’est l’intensification de la présence des ondes 3G/HSDPA par un déploiement des antennes plus agressif. Ces investissements avaient déjà débuté fin de l’année passée et ont déjà un effet actuellement. A Liège, par exemple, la détection d’un signal haut débit est possible au-delà de la zone urbaine. Sans toutefois faire de l’ombre aux compétiteurs plus fortunés, plus audacieux. Il n’en reste pas moins que Base s’est discrètement retiré du marché, pourtant porteur, des clés 3G pour portables. La saturation est déjà là ?