Une fois n’est pas coutume, cette rubrique met en lumière quelques points négatifs du système d’exploitation mobile de Google. Les robots ne sont pas toujours nos amis.

Les premiers qui vont ramasser sur leurs braves petits doigts de développeurs, ce sont les ingénieurs de Mozilla. S’il est tout à fait possible de discuter de la qualité du navigateur pour bureau, sa version mobile fait nettement moins l’objet de débats. Et pour cause, l’application récemment disponible en version beta sur l’Android Market est tout sauf un bonheur. Un clic sur un lien ou un raccourci du bureau ouvre un agréable « Firefox is loading » et, selon la puissance du téléphone, l’attente peut s’avérer agaçante. Non seulement Firefox mobile occupe de l’espace et ralentit le système tout entier mais il n’arrive pas à produire un rendu graphique correct des pages traitées. Un bogue majeur se situe au niveau de la reproduction des polices de caractère. Ce qui rend le texte illisible. Nous devons avouer que nous n’avons pas tenté le diable en testant l’ensemble des fonctionnalités mais sachez que la synchronisation avec un compte Firefox Sync est possible.

Un cousin de Firefox commence lui aussi sa carrière Android. Songbird repose effectivement sur les technologies développées par Mozilla. Contrairement au navigateur, le lecteur musical n’a pas fait l’affront d’être présent sur le kiosque d’applications. Il faudra passer par le téléchargement d’un fichier APK et l’installer manuellement pour tester. Si nous sommes loin d’une révolution audio, Songbird fait son boulot correctement et le widget est plus réussi que celui de Winamp. Il n’en reste pas moins que, tout comme le client pour bureau, on ne voit pas très bien comment la version mobile de Songbird va crever l’écran.

Comme notre site est un peu participatif, citoyen, web 4.0, ce qui suit a été soumis par un de nos plus fidèles lecteurs. Et on doit bien l’avouer, on partage pleinement l’expérience. Combien de fois une recherche d’une application ou d’un jeux populaire sur l’Android Market renvoie une liste d’éléments qui usurpent largement le nom, souvent protégé, du logiciel demandé. Côté ludique, voici quelques titres payants qui, une fois commandés, révèlent une arnaque, une contrefaçon grotesque. Si la chose est préjudiciable aux éditeurs, elle l’est aussi pour le consommateur qui, non seulement, paye quelque chose qu’il n’a pas demandé mais perd également confiance dans la manière dont Google gère son kiosque.

Et cette dernière information n’est pas sans lien avec la volonté de Sony de développer une PlayStation Suite. Il s’agit de logiciels destinés à développer des jeux pour plusieurs plateformes et, notamment, sur Android où un kiosque propre pourrait voir le jour afin de garantir aux clients que les éléments achetés sont bien ceux demandés. Ne perdons toutefois pas de vue que Sony Ericsson a tenté l’aventure avec PlayNow avec le succès que nous connaissons. Mais, dans le cas de PlayStation, l’élément devrait être intégré à l’Xperia Play (et sa manette de jeu coulissante), vraisemblablement le nom du téléphone PlayStation qui sera présenté dans deux semaines à Barcelone.

Terminons par le petit cadeau du jour. Voici le logo d’Android 3.0 Honeycomb. Joli, non ?

Android 3.0 Honeycomb