Des ouvriers grévistes ont décidé de perturber la livraison des services numériques de Tecteo en débranchant volontairement des câbles à différents noeuds de communication.

Au plus fort de la panne, un peu plus de 11.000 clients Voo étaient déconnecté du réseau d’accès à la télédistribution, au web haut débit et au téléphone IP. Ce matin encore, il restait aux alentours de 3.000 clients à attendre le rétablissement des services. L’acte de sabotage est l’oeuvre de quelques ouvriers visiblement très motivés lorsqu’il s’agit de détruire.

Il semble particulièrement complexe pour l’opérateur d’écarter les moutons noirs puisque ce n’est pas la première fois que Voo est secoué par ce type d’opération. Si la mutation industrielle et commerciale portent doucement ses fruits, les changements sociaux induits par le caractère compétitif du marché restent en travers de la gorge de syndicats surpassés par ses affiliés. Mais quelle sera la solution pour introduire une culture orientée vers les clients pour des ouvriers qui, parfois, brillent par vulgarité.

Récemment, au sein de notre rédaction, on doit avouer que nous avons reçu la visite d’un agent qui semble être une star du personnel ouvrier. Beuglement, grossièreté, il n’a pas daigné toucher à notre installation car il était présent pour une mission autre que celle précisée sur le papier. Coup de fil au syndicat en prime pour se plaindre. Et claquement de porte. Dans n’importe quelle société privée, ce genre d’énergumène serait, au grand minimum sanctionné. Chez Voo, le protectorat politique et syndical est bien plus fort. Malheureusement.