La petite entreprise bruxelloise travaille depuis près de trois ans sur un concept novateur qui offre des alias téléphoniques aux consommateurs qui souhaitent mieux contrôler la manière dont ils peuvent être joints.

L’idée a lentement fait son chemin et Clever Phone peut désormais envisager la commercialisation de ses numéros temporaires. En 2008, cette start-up a été montée autour d’un constat: donner son numéro de téléphone peut farouchement dégrader sa qualité de vie si il est dévoilé sans restrictions. Combien de fois n’est-il pas arrivé de recevoir un appel professionnel en soirée, pendant le repas, le week-end ? Afin de l’éviter, Clever Phone crée un numéro fictif et dirige les appels vers le vrai numéro du client mais avec des contrôles temporels. Par exemple, il est possible d’ouvrir cette voie pour la journée, pour la semaine, pour le mois ou pour toujours. Ensuite, des filtres sont applicables en fonction du moment d’appel ou de l’appelant. Il peut être dirigé vers une messagerie dans le nuage. Les possibilités sont, bien entendu, infinies.

Comme c’est la journée de la femme aujourd’hui, on pense également à la possibilité de créer un faux numéro pour sa maîtresse, l’autoriser dans une fenêtre temporelle adéquate et l’interrompre lorsque la relation souhaitée n’est plus tout à fait agréable.

Plus sérieusement, Clever Phone pense être rentable avec 1.500 clients payants. Le pari semble aisément accessible. Encore faut-il voir comment les consommateurs vont réagir et si la technologie n’est pas trop sensible.