Ce lundi, l’opérateur a publié une nouvelle grille tarifaire composée de douze formules. Curiosité: chaque gamme de prix est identifiée par un nom d’animal. Un concept qui ne cache rien de révolutionnaire. Seule bonne nouvelle: les fins des bonus permanents.

Après le coup de fraîcheur mobile apportée par Belgacom à ses solutions d’accès à internet, c’est au tour de Mobistar de dévoiler des tarifs plus agressifs et en phase avec une diminution de prix conséquente. Toutefois, l’illusion est de courte durée puisque la plupart des offres ne sont pas vraiment compétitives avec les champions du marché en terme de prix.

Pire: à nouveau, l’opérateur a choisi une grille très compliquée, difficile à comparer objectivement. On brouille les pistes pour faciliter le travail des vendeurs et embarquer  le client vers des formules a priori très avantageuses et qui se révèlent trop peu flexibles. On notera, par exemple, les appels en heures creuses vers Mobistar qui sont le type d’effet tribu qui tend à disparaître chez la plupart des acteurs.

Mobistar estime devenir le premier opérateur à ne plus imposer de durée minimale de contrat. Bien. Mais si le client veut bénéficier d’une ristourne mensuelle de 20% sur le prix de son abonnement, il doit signer pour 12 mois. Une aubaine pour les boutiques qui disposent déjà d’une grille sur laquelle les tarifs adaptés à ce type de contrat sont affichés en gras et en rouge. Tiens donc!

On notera la fin des bonus permanents à choisir parmi plusieurs avantages. Une solution qui offrait un véritable casse-tête au consommateur et qui sera désormais directement intégrée dans le tarif sélectionné. Mais vu leur nombre, la simplification n’est pas si évidente.

Dans l’entrée de gamme, c’est l’écureuil qui prévaut. Ici, Base est un peu moins cher avec Base C ou Base ALL 10 qui offrent tous deux plus de quota pour le même prix.

  • Écureuil 5 : 5 euros par mois pour 20 minutes et 20 SMS
  • Écureuil 10 : 10 euros par mois pour 60 minutes et 50 SMS

Vient ensuite le Kangourou, dans un cadre classique.

  • Kangourou 20 : 20 euros par mois pour 120 minutes et 100 SMS
  • Kangourou 30 : 30 euros par mois pour 180 minutes, appels illimités vers Mobistar en heures creuses et 100 SMS
  • Kangourou 40 : 40 euros par mois pour 240 minutes, appels illimités heures creuses et 100 SMS

Le Dauphin s’occupe des aficionados des messages courts. L’accès à Facebook et Twitter est offert. C’est ici que l’innovation est la plus avancée puisque la dernière proposition permet de téléphoner à volonté depuis la zone de l’adresse de facturation.

  • Dauphin 10 : 10 euros par mois pour 30 minutes, 300 SMS et 25Mo
  • Dauphin 15 : 15 euros par mois pour 60 minutes, SMS à volonté et 50Mo
  • Dauphin 25 : 25 euros par mois pour 60 minutes, appels à volonté depuis la zone de domicile en heures creuses, SMS à volonté et 100Mo

Le Panthère est réservée aux utilisateurs intensifs. Le quota mobile de la formule la plus chère offre 4Go et un accès libre à la télévision mobile.

  • Panthère 30 : 30 euros par mois pour 180 minutes, SMS à volonté et 150Mo
  • Panthère 45 : 45 euros par mois pour 300 minutes, SMS à volonté et 250Mo
  • Panthère 60 : 60 euros par mois pour 420 minutes, SMS à volonté, 500Mo et TV Mobile
  • Panthère 90 : 90 euros par mois pour appels et SMS à volonté, 4Go et TV Mobile

Dans l’ensemble, Proximus et Base restent nettement compétitifs par rapport à cette nouvelle grille. Rien de bien spectaculaire ne vient agrémenter les quatre plans alors que la concurrence tend à innover sur la convergence, sur les services annexes et sur des concepts généraux plus novateurs.

Chez Belgacom, la convergence avec d’autres produits offre bien plus de quota de données mobiles aux smartphones tandis que Base met sur pied des solutions comme Base C, très flexible, ou Base Check qui s’emploie avec une application mobile permettant de profiter des promotions dans certains magasins.

Difficile de comprendre pourquoi Mobistar a annoncé une conférence spectaculaire où l’objectif était de casser l’image des opérateurs mobiles trop chers alors que, globalement, les utilisateurs, actuels et futurs, ne vont pas vraiment faire d’économies. Reste à comparer de manière plus fine pour détecter, éventuellement, une offre qui sortirait du lot. La bonne nouvelle vient du fait que le data mobile devient inaccessible aux clients qui n’ont pas opté pour un forfait et l’option se bloque en cas d’atteinte du quota.