Grâce à l’accord de principe signé avec trois fédérations professionnelles, les installateurs électrotechniques pourront connecter de nouveaux bâtiments au réseau de l’opérateur.

Pour la plupart des consommateurs, l’information est anodine. Par contre, ceux qui souhaitent construire ou rénover en profondeur ne seront désormais plus obligés d’attendre que Belgacom daigne se déplacer pour lier son téléphone et sa télévision aux câbles cuivrés. Ce changement simplifie la vie des entrepreneurs généraux qui pourront confier à un seul sous-traitant les opérations de connexion à l’électricité et au réseau DSL. Une réduction des coûts peut intervenir car il ne sera plus nécessaire d’ouvrir à nouveau le terrain pour tirer un nouveau câble et cette libéralisation pourrait provoquer un peu de concurrence.

Toutefois, l’objectif est clair: il s’agit avant tout de bousculer les câblos qui proposent un accès coaxial en même temps que la liaison au réseau électrique. De ce fait, les heureux propriétaires d’un nouveau bien disposent déjà de tout le nécessaire pour activer les produits de, par exemple, Voo. Belgacom, en lâchant du lest sur les nouvelles connexions, table sur une intégration de son réseau afin que le consommateur puisse réellement choisir entre le réseau DSL et le câble coaxial sans frais supplémentaires.

Actuellement, un technicien Belgacom se déplace après que l’électricité soit activée et demande 30 euros pour brancher la ligne, sans travaux éventuels.