Après une année 2012 plutôt calme et positive, l’opérateur souhaite enclencher de nouveaux leviers de croissance avec les données mobiles. L’attaque vers les réseaux fixes est imminente.

L’annonce est suffisamment inhabituelle que pour être soulignée. Base prévoit de déployer la 4G pour la majorité de la population avant la fin de 2014. Et ce, « par l’intensification des efforts commerciaux, sous la forme de propositions attrayantes et d’un renforcement de notre présence dans des régions peu couvertes ». Ce qui signifie que les ondes LTE pourraient s’immiscer de manière prioritaire dans les petits villages wallons souvent oubliés par les nouveautés technologiques.

La maison-mère KPN surenchère en avançant l’ambition d’augmenter clairement les vitesses d’échange de données afin de différencier son offre d’accès à internet et, plus particulièrement, dans le sud de la Belgique.

Ce changement radical de stratégie est évidemment une bonne nouvelle pour la Wallonie. Mais cela se traduira-t-il par des faits concrets et rapides ? Actuellement, les seules ondes 4G qui inondent les villes francophones viennent de Proximus. Et dans le contexte politique actuel, ne s’agit-il pas d’une nouvelle réplique aux normes bruxelloises trop restrictives ? Montrer que l’on est capable de couvrir de petites zones wallonnes peut convaincre des élus de la capitale de revoir les directives en matière de puissance d’émission.

Le communiqué envoyé ce jour stipule également que, grâce à l’exploitation de la bande UMTS 900MHz, Base propose la 3G à 73% des citoyens belges.