L’opérateur estime que 18 mois sont nécessaires entre l’obtention d’un accord politique et le déploiement effectif du réseau de prochaine génération. De quoi accentuer la pression sur le cabinet de l’environnement de la capitale.

C’est dans le centre de surveillance du réseau de Belgacom, rue Lebeau à Bruxelles, que quelques journalistes ont été conviés afin de souligner à nouveau les efforts produits par toutes les équipes techniques afin de maintenir une avance concurrentielle en matière de qualité de service et de couverture. Un fait que peu de consommateurs contestent mais que Proximus aime rappeler.

Même si seulement 35% des clients disposent d’un appareil compatible avec la 3G, de nouvelles technologies apparaissent sur ces ondes avec le Dual Carrier et ses 42 mpbs. De nombreux tests menés par CommSquare à la moitié du déploiement de cette dernière norme montrent un débit moyen constaté de 5,2 mbps contre 3,8 pour Base et 1,3 mbps pour Mobistar qui connaissait à ce moment quelques difficultés techniques. Le taux de couverture dépasse les 99% tandis que la concurrence plafonne à 96,1% (Mobistar) et 93,8% (Base).

Cependant, la voix reste un élément important pour Proximus mais doit tout de même nuancer son éventuelle avance. Le nombre d’appels ininterrompus monte à 98,3 % et la qualité de son affiche un indice de 3,9. Des données équivalentes sont constatées chez Base. Mobistar, lui, n’est pas très loin. Cela signifie avant tout que Belgacom doit diversifier son offre et investir dans de nouvelles technologies pour garder ses distances. La concurrence finit toujours bien un jour pour la rattraper.

Bruxelles sans cell

Mais, bien entendu, si l’on évoque les réseaux mobiles en Belgique, il est indispensable de placer sa capitale sur la table. Avec l’augmentation exponentielle de la demande en données mobiles (200Mo par mois par utilisateur pour l’instant, en progression planifiée de 250% sur l’année qui vient), l’arrivée pour la 4G se justifie. Son absence à Bruxelles pénalise clairement le retour sur investissement.

Pire encore: les quelques antennes 2G/3G qui posent problèmes dans le réseau de Proximus sont maintenant localisées dans la première ville de Belgique. Pourtant, ces VAC (Very Annoying Cells) figurent comme une priorité à résoudre.