Régler une note par reconnaissance faciale, vocale ou via l’empreinte digitale sera bientôt possible en Europe. Mais Apple et Google pourraient devancer les éditeurs de cartes de crédit.

Selon une étude menée par Insites Consulting pour le compte MasterCard, 52% des Belges sont prêts à adopter une nouvelle méthode de paiement en magasin. L’identification biométrique est la plus attendue: 39% la souhaitent en ligne contre 35% dans les boutiques physiques.

Valerie Nowak, Belux Country Manager MasterCard: “Nous sommes très heureux de pouvoir prochainement proposer ce produit au marché belge. L’étude réalisée confirme notre sentiment que les Belges sont prêts à inaugurer une nouvelle ère des paiements. Nous sommes convaincus que cette technologie, une fois commercialisée en Belgique, permettra aux utilisateurs d’effectuer des achats encore plus simples, rapides et sécurisés. »

Le taux de satisfaction aux Pays-Bas, où la solution est déjà commercialisée, est énorme. Une large préférence (93%) est accordée à l’empreinte digitale.

« Le consommateur a pris l’habitude d’utiliser son smartphone pour simplifier de nombreux gestes de la vie quotidienne. L’outil est devenu un véritable centre de contrôle », explique Valérie Nowak. « Payer avec son smartphone devient une évidence. C’est à nos yeux l’étape naturelle à franchir une fois que le consommateur sera habitué à payer avec sa carte sans contact.»

C’est effectivement ce paiement sans contact et, par ailleurs, les portefeuilles digitaux que les consommateurs belges attendent également.

« Nul doute que la Belgique suivra cette tendance. Alors que la technologie sans contact existe en version prépayée depuis 2012 avec Bpost comme précurseur, elle est aujourd’hui disponible également en prépayée avec BNPPF et Hello Bank, en version débit via KBC et débit ainsi que crédit pour les clients Beobank. Les autres grandes banques devraient suivre dans le courant de l’année », clôture Valérie Nowak.

Cependant, MasterCard ne prévoit pas le déploiement des transactions par biométrie avant la fin 2017. Un peu moins de deux années pendant lesquelles d’autres acteurs majeurs de ce domaine pourront étendre leurs solutions déjà éprouvées sur des marchés majeurs: Android Pay et Apple Pay ne demanderont qu’une simple activation et des accords avec les banques.