Lors de l’assemblée générale de ce 20 avril 2016, l’opérateur a réitéré son incompréhension vis-à-vis de la taxe pylône et de la volonté du gouvernement wallon de proposer le très haut débit mobile.

Dominique Leroy, CEO de Proximus, estime que « la taxe sur les pylônes est peu compréhensible » en ajoutant que « les autorités locales demandent une meilleure couverture du territoire, mais s’apprêtent à doubler nos coûts d’entretien avec cette taxe. ».

L’entreprise craint, dès lors, que le déploiement de la 5G, ouvrant clairement la voie au développement de l’internet des objets et au très haut débit mobile, ne se produise uniquement que dans les zones rentables, c’est-à-dire en Flandre.

En décembre 2015, les trois opérateurs mobiles belges avaient refusé d’entamer des négociations avec le gouvernement wallon pour le développement accru des technologies mobiles dans le sud du pays puisque ce dernier ne souhaitait pas revenir sur cette taxe pylône.