Le service de cartographie de Google couvre désormais tous les opérateurs de transport en commun en Belgique. Toutefois, la Wallonie accuse toujours un léger retard: les arrêts ne sont pas encore renseignés.

Promis depuis des mois, si pas des années, ils sont enfin arrivés: les horaires des cinq sociétés régionales du TEC ont été discrètement introduits au sein de Google Maps. La recherche d’itinéraire comprend donc désormais cette possibilité de se déplacer en bus ou en tram au sud du pays. On ne voudrait pas accabler l’entreprise publique wallonne mais De Lijn a publié ses données en 2011 tandis que la STIB montait dans Google Transit en 2010. La SNCB, elle, ne s’est décidée que fin 2015.

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Premier bémol: l’affichage des cartes n’inclut ni les itinéraires des lignes, ni – étrangement – les points d’arrêts. Il est donc impossible de choisir une petite icône pour consulter les prochains départs.

Seconde anicroche pour une très large adoption du service, le temps réel est évidemment absent. Mais la remarque vaut pour les autres acteurs de la mobilité en Belgique.

Enfin, on notera les nombreuses initiatives dans les kiosques applicatifs d’Apple et de Google de la part de De Lijn, de la STIB et de la SNCB alors que le TEC compte désormais sur la jeune pousse liégeoise NextRide en attendant une éventuelle avancée officielle.

Bref, ça avance en Wallonie mais le retard est toujours astronomique !