D’ici à 2007, l’IBPT juge qu’il faudra 30% de sites GSM en plus, ce qui portera leur nombre à 9000. BASE estime qu’il en faudra peut-être jusqu’à 40.000 si les choses ne changent pas.

Très en retard dans le déploiement de son réseau UMTS, BASE songe à des solutions alternatives et s’arme d’arguments, louables, pour prôner la construction d’un réseau 3G unique et partagé. Il y a effectivement peu de chances que le troisième opérateur remplisse les obligations de la licence et couvre 30% du territoire en haut débit mobile pour la fin de l’année. Dés lors, pourquoi ne pas mettre sur les tables les avantages qu’aurait, de manière environnementale, économique et sanitaire, la mise sur pied d’un réseau 3G unique. Fatalement l’énorme avantage pour BASE serait de se mettre au niveau de Proximus, bien décidé à rester pionnier en la matière. BASE évoque surtout que, si les règles de partage des sites restent inchangées, il faudra planter au maximum 30.000 nouveaux sites d’antennes. Du côté de Proximus et Mobistar, on est, bien entendu, moins alarmiste sachant que les antennes UMTS sont placées sur des pylones existants pour le moment.

Cette information cache surtout une méfiance par rapport aux éventuels bénéfice de la 3G alors qu’on parle sans arrêt de Wimax, une technologie bien plus efficace et performante dans laquelle Intel, par exemple, croit beaucoup. BASE estime donc que les besoins actuels du marché ne nécessitent pas un passage, fort coûteux, à l’UMTS et quand il sera temps d’évoluer, d’autres technologies auront certainement fait leur preuve. Mobistar, d’ailleurs, n’est pas des plus pressé pour proposer un service commercial basé sur la 3G.