Dans une enquête récente sur la fiabilité des marques, le marché des télécoms s’est distingué en affichant très peu de confiance de la part des consommateurs. BASE fait partie de ces entreprises qui vont devoir redorer leurs blasons.

Dans les télécoms fixes, Belgacom, Scarlet et Télé2 n’ont pas vraiment brillé. Mais que dire de la position de BASE qui semble s’isoler comme marque peu fiable sur le marché mobile.

En 1999, lorsque KPN Orange entame son offensive commerciale sur le sol belge, l’entreprise doit déjà faire face à de nombreux problèmes de couverture réseau. Ils seront progressivement résolus, à l’aide d’importants investissements, pour arriver, en 2003, à un niveau de couverture acceptable. KPN Orange a, entre-temps, changé de marque pour BASE. Le succès commercial de ces derniers trimestres tentent à prouver que cette obligation s’est transformée en aubaine afin de travailler sur la valeur de la marque et d’enterrer les problèmes antécédents.

Aujourd’hui, l’ensemble des consommateurs a encore en tête la fameuse saga Unlimited et son lot de problèmes de saturation. Actuellement, s’ajoute à cette affaire, un nombre croissant de plaintes au niveau du helpdesk et de la facturation. Si les messages relevés sur les différents forums de la toile belge n’étaient pas représentatifs, le fait que l’étude sur la fiaibilité des marques place BASE en dernière position donne un peu plus de crédit aux auteurs des plaintes. Ces problèmes resteront probablement longtemps attachés à la marque BASE.

Si BASE a déjà pris au sérieux le problème de saturation et que celui-ci semble résolu, il sera bon de voir si la valeur de la marque pourra retrouver un peu plus d’éclat. Considéré comme opérateur low-cost, BASE pourrait progressivement se tourner vers une politique commerciale proche de ses concurrents en ayant l’avantage énorme de pouvoir laisser le segment low-cost aux opérateurs virtuels, presque tous hébergés chez BASE. Du coup, le service au client pourrait également s’améliorer. Sauf si ce problème est déjà en cours de traitement.

En ce qui concerne Proximus et Mobistar, l’étude ne relève pas de problèmes majeurs.