Si Cannes salue habituellement les talents cinématographiques de notre plat pays, Bruxelles aimerait dévoiler les talents qui se cachent dans les âmes technophiles que compte la Belgique. Du premier au 23 juin, la capitale accueille le premier festival belge du film de poche.

Nouvelle forme d’art de l’image mouvante ou simple gadget insultant les grands écrans ? Les gens du cinéma sont divisés face au succès grandissant des séquences vidéos tournées à l’aide de téléphones mobiles, toujours plus puissants, toujours plus nombreux. L’édition française du festival du film de poche a rassemblé des centaines d’artistes de rue. 85 films d’une minute ont été sélectionnés et projetés.

Les amateurs sont vraisemblablement attirés par l’authenticité de la chose. Malgré une qualité d’image et de son souvent médiocre, le microcinéma traite des sujets très divers et peu employés dans le cinéma traditionnel. Chaque propriétaire d’un caméraphone est invité à tourner des séquences qui pourraient s’avérer intéressantes et choisies par le jury. Si, a priori, la plupart des films stockés sur les téléphones mobiles sont d’un banal à mourir (gâteau d’anniversaire de la petite et j’en passe), certains, sans atteindre le chef-d’oeuvre, réalisent des vidéos avec un talent remarquable. Ce sont ces derniers qui seront invités à envoyer leurs fichiers lors du prochain festival du film de poche de Bruxelles dont nous ne manquerons pas de vous donner de plus amples détails lorsqu’il se dévoilera complètement.